PRESIDENTIELLENicolas Hulot juge plus «utile» de conseiller les candidats que d'en souten

Présidentielle: Nicolas Hulot juge plus «utile» de conseiller les candidats que d'en soutenir un

PRESIDENTIELLEDans un entretien au Parisien, ce dimanche, l’écologiste estime que son rôle est « plutôt de faire avancer des idées »,et précise qu'il ne soutiendra aucun candidat avant le premier tour de ces présidentielles…
Nicolas Hulot, président de la Fondation pour la Nature et l'Homme, le 31 mai 2016 à Nantes.
Nicolas Hulot, président de la Fondation pour la Nature et l'Homme, le 31 mai 2016 à Nantes. - SEBASTIEN SALOM-GOMIS/SIPA
20 Minutes avec AFP

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Nicolas Hulot juge « plus utile », pour défendre les idées écologistes dans la campagne présidentielle, de conseiller les différents candidats que d’en soutenir un en particulier, explique-t-il dans un entretien au Parisien de dimanche.

« Mon rôle est de faire avancer les idées »

« Mon rôle est plutôt de faire avancer des idées », souligne celui qui fut candidat à la primaire écologiste pour la présentielle de 2012.

« Je pense que c’est plus utile pour moi d’avoir nourri trois candidats (Benoît Hamon, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, ndlr) que d’avoir pris parti pour tel ou tel », ajoute Nicolas Hulot, qui confirme qu’il ne soutiendra « aucun candidat avant le premier tour ».

A la question du maintien ou non de la candidature de François Fillon, « il n’y a que lui qui peut répondre », répond l’écologiste, qui doit prochainement le rencontrer. « Mais une campagne présidentielle est un moment rare et je regrette que cette histoire nous détourne du fond », ajoute-t-il.

« Me sentais-je à la hauteur ? »

Le président de la Fondation Hulot, qui lancera le 23 mars une « initiative avec de nombreuses associations » pour tenter de peser sur la campagne, revient par ailleurs sur sa décision, annoncée l’été dernier, de ne pas concourir à la magistrature suprême.

« Il y a un tel désarroi et cette campagne a un caractère tellement inédit que j’ai réalisé que je pouvais me retrouver au second tour si je me présentais. Me sentais-je à la hauteur ? (…) La réponse est non », reconnaît-il. « Je ne vous dis pas que j’assume bien cette décision ni que je l’ai totalement digérée », ajoute-t-il, même s’il estime que son choix était le « plus responsable ».