JUSTICEMarine Le Pen a refusé d'être entendue par la police

Assistants parlementaires du FN: Marine Le Pen a refusé d'être entendue par la police

JUSTICEElle a indiqué qu’elle ne se rendrait à aucune convocation policière ou judiciaire jusqu’aux élections législatives des 11 et 18 juin…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Elle n’a pas daigné se rendre dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre. Marine Le Pen était convoquée mercredi pour être entendue par les enquêteurs dans l’affaire des assistants d’eurodéputés de son mouvement. Mais la présidente du Front national a refusé d’être entendue, ont indiqué vendredi deux sources proches de l’enquête.

Comme l’a également révélé Le Monde, la candidate à la présidentielle était convoquée le même jour que sa cheffe de cabinet Catherine Griset, qui a ensuite été mise en examen pour recel d’abus de confiance. Le garde du corps de Marine Le Pen, Thierry Légier, a aussi été placé en garde à vue mercredi mais il est ressorti sans mise en examen.

« Il faut revenir à un usage républicain qui est celui d’une trêve »

Marine Le Pen a indiqué par courrier qu’elle ne se rendrait à aucune convocation policière ou judiciaire jusqu’aux élections législatives des 11 et 18 juin. « Il faut revenir à un usage républicain qui est celui d’une trêve (judiciaire). Que ces auditions aient lieu après les élections », a déclaré l’avocat de Marine Le Pen, Me Rodolphe Bosselut, s’étonnant d’une « subite précipitation » des investigations à deux mois de la présidentielle.

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« L’enquête n’est pas nouvelle, qu’est-ce qui empêchait d’ouvrir une information judiciaire après la remise du rapport de l’Olaf (l’organisme antifraude de l’Union européenne) cet été et d’entendre les protagonistes à l’automne ? Il y avait toute latitude pour le faire avant », a-t-il argumenté.