RECAP'« L’Emission politique » : Ce qu’il faut retenir du programme avec Le Pen

« L’Emission politique » : Ce qu’il faut retenir du programme avec Marine Le Pen

RECAP'Les temps forts du programme politique de France 2 avec la candidate du Front national Marine Le Pen…
A.-L.B. et L.C

A.-L.B. et L.C

La présidente du Front national Marine Le Pen a été l’invitée de « L’Emission politique » sur France 2. Dans ce programme, la candidate à la présidentielle a développé ses propositions et tapé sur ses adversaires François Fillon, Emmanuel Macron. Elle a aussi débattu avec Patrick Buisson, ancien conseiller élyséen de Nicolas Sarkozy, et avec la ministre PS de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem. Vous avez zappé l'émission? Retour sur les temps forts de ce programme…

Marine Le Pen accuse des maires de « lâcheté » envers le communautarisme

Lors d’un échange tendu avec le maire communiste de Montreuil (Seine-Saint-Denis) Patrice Bessac, la candidate du FN a rendu certains maires responsables du « communautarisme, vivier de l’islam radical » en France. Avec « la lâcheté d’élus, c’est comme ça que le communautarisme est le vivier de l’islamisme radical. » « Vous faites partie des maires qui ont acheté la paix civile, accepté une série de compromissions, de vous soumettre aux revendications religieuses de toutes sortes », a-t-elle notamment lancé à Patrice Bessac.

La présence de Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy

« L’invité mystère » de ce programme a été Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, venu de l’extrême droite.

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Un personnage sulfureux et fin connaisseur du clan Le Pen, qui a fait vivement réagir sur les réseaux sociaux.

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Passe d’armes entre Marine Le Pen et Najat Vallaud-Belkacem

Il fallait s’y attendre, comme en 2014, lorsqu’elles avaient débattu (déjà sur France 2), le ton est monté entre la candidate d’extrême droite et la ministre de l’Education. Cette dernière a été le contradicteur le plus véhément de Marine Le Pen ce jeudi. Elle l’a accusée de vouloir organiser « un tri sélectif des élèves » et l’a interpellée sur « les valeurs de la République ». La candidate à la présidentielle a répliqué en dénonçant « le bilan dramatique des socialistes » et en taxant Benoît Hamon, vainqueur de la primaire socialiste soutenu par Najat Vallaud-Belkacem, d'« islamo-gauchiste ».

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« Une sale odeur » autour de François Fillon
Marine Le Pen a dit sentir « une sale odeur de trafic d’influence » et de « conflit d’intérêts » au sujet de la mission de conseil effectuée par François Fillon auprès de l’assureur Axa, un des clients de sa société « 2F Conseil ». « Il y a derrière tout ça une sale odeur de trafic d’influence peut-être, de conflit d’intérêts à tout le moins », a fustigé la candidate. « Que ce soit pour François Fillon ou que ce soit pour Emmanuel Macron », elle s’est dressée contre « des hommes politiques qui se servent de leurs responsabilités, de leur mandat ou de leurs responsabilités ministérielles pour avantager des petits copains ou alors qui se font remercier peut-être après les avoir aidés ».
Les emplois d’assistants parlementaires
Interrogée sur les assistants parlementaires soupçonnés d’avoir travaillé uniquement pour le parti alors qu’ils étaient rémunérés par le Parlement européen, Marine Le Pen a affirmé être « tout à fait innocente de ces accusations ». « Cette situation n’a strictement rien à voir » avec celle de son adversaire François Fillon. Interrogée sur l’emploi passé de son compagnon Louis Aliot en tant qu’assistant parlementaire, Marine Le Pen a rétorqué que Louis Aliot « est avocat et docteur en droit ». « Les Français font bien la différence entre François Fillon et moi », a-t-elle affirmé, ajoutant qu’il n’y avait « pas d’enrichissement personnel » la concernant, et que « nos assistants travaillent ».