REACTIONSVIDEO. FN: « Un combat politique à mort » avec le Parlement européen

VIDEO. Assistants parlementaires FN : « Un combat politique à mort » avec le Parlement européen selon Philippot

REACTIONSElus et militants se dressent contre la décision du Parlement européen de sanctionner Marine Le Pen sur des emplois douteux d'assistants parlementaires...
Marine Le Pen, présidente du FN, lors des
Marine Le Pen, présidente du FN, lors des  - KONRAD K./SIPA
Anne-Laëtitia Béraud

Anne-Laëtitia Béraud

De notre envoyée spéciale à Lyon (Rhône),

Le Front national se dresse contre le Parlement européen qui l’a sanctionné dans l’affaire d’emplois douteux d’assistants parlementaires. A Lyon ce week-end, lors d'« assises présidentielles » du FN, militants et élus dénoncent une « persécution » et « un combat politique » du Parlement européen. « Tiens tiens, cela tombe pendant la campagne », feint de s’étonner Cyril Vernaz, militant en Haute-Savoie, qui juge par ailleurs que « ce sera dur pour Marine Le Pen au second tour de la présidentielle ».

« Je pense que les Français ont bien compris l’histoire. Le [parti britannique europhobe] UKIP est attaqué en même temps que le Front national, et les gens se disent "oulala il n’est pas bon d’être souverainiste et patriote au Parlement européen " », estime auprès de 20 Minutes Florian Philippot, vice-président du Front national. « Martin Schulz [président du Parlement européen] nous avait d’ailleurs prévenus : "vous êtes nos ennemis et on utilisera tous les moyens contre vous " », ajoute le frontiste, qui précise : « Ce n’est pas un complot. Je pense que c’est un combat politique à mort et qu’ils veulent notre mort mais ils n’y arriveront pas. »

Une enquête d’une « officine »

Dans les allées du centre des congrès de Lyon ce dimanche, plusieurs élus et militants sont sur la même longueur d’onde. Pour Louis Aliot, vice-président du FN, l’enquête de l’organisme européen anti-fraude est « partiale ».

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L’Office européen de lutte antifraude (Olaf) est également critiqué par le militant frontiste Xavier Collange, membre du bureau politique du FN en Saône-et-Loire. L’homme compare cet organisme à une « officine » et dénonce une enquête sans valeur.

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Cependant, pour un autre militant, le parti aurait tout à gagner de « clore au plus vite cette histoire ». Julien Cardoso, 29 ans, militant en Ile-de-France, estime ainsi que cette affaire doit « être réglée » tant du côté du FN que du côté du Parlement. Il juge cependant que les 300.000 euros d’amende ne vont pas perturber la campagne présidentielle de Marine Le Pen.

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