DEBATBien qu'absents du débat, Mélenchon et Macron ont fait parler d'eux

Primaire de la gauche: Bien qu'absents du débat, Mélenchon et Macron ont fait parler d'eux

DEBATPour François de Rugy, s’entretenir avec Mélenchon, « c’est l’agneau qui invite le loup », quand Vincent Peillon appelle au dialogue…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Ils n’étaient pas sur le plateau et ont pourtant fait parler d’eux. Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron ont été le sujet de questions lors du premier débat organisé par le PS jeudi soir. Et sans surprise, aucun des sept candidats à la primaire n’a voulu envisager de se désister en faveur du candidat de « la France insoumise » ou de l’ancien ministre de l’Economie s’ils les devancent, comme le suggéraient les journalistes.

Montebourg laisse planer le doute, de Rugy formel

Pour Arnaud Montebourg, « imaginez qu’il y ait 3 millions de votants à cette primaire, ce que je crois, nous aurons un mandat de rassembler l’ensemble des gauches ». Pour autant il a laissé planer le doute sur un éventuel rapprochement avec Emmanuel Macron. « Monsieur Macron est un peu Monsieur X. Est-il de droite, est-il de gauche. Bref, j’ai besoin de comprendre », a-t-il dit.

Immédiatement après, François de Rugy a taclé Arnaud Montebourg. « Celui ou celle qui sera désigné, je ne veux pas qu’il dise que le lendemain il aura rendez-vous avec Jean-Luc Mélenchon. C’est l’agneau qui invite le loup. Jean-Luc Mélenchon, il ne va pas se retirer », a-t-il martelé.

Rassemblement

Benoît Hamon a pour sa part dit « Oui à la discussion » avec les autres candidats de la gauche. « Je m’engage à faire en sorte que ce dialogue existe, s’il n’est pas conclusif, nous en prendrons acte mais il faut qu’il existe », a-t-il précisé. Pour Vincent Peillon, « la plus grande erreur de ce quinquennat, c’est d’avoir été sectaire, brutal », alors que par le passé, « la gauche a su gagner quand elle a rassemblé ». « On ne peut gagner qu’à partir du coeur de la gauche, le PS », a-t-il ajouté, promettant d’organiser le rassemblement avec Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron.

Pour Manuel Valls, « la présidentielle, ça n’est pas un concours hippique, le jeu des petits chevaux (…) Chacun devra prendre ses responsabilités et tenir compte de la réussite de cette primaire ».