POLITIQUEHollande renonce: La chute d'un président

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POLITIQUELe président de la République François Hollande a renoncé jeudi soir à briguer un second mandat à l'Elysée...

Citant « l’intérêt supérieur de la nation », François Hollande a renoncé ce jeudi soir à briguer un second mandat à l’Elysée en 2017. Voix blanche, le président a vanté son bilan avant d’annoncer cette décision inédite dans l’histoire de la Ve République. François Hollande abandonne.

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Ce renoncement signe le clap de fin d’une longue et douloureuse séquence qui a débuté aux premiers jours de son quinquennat. Pas de lune de miel avec les Français : François Hollande est, depuis la fin 2013, le président de la République en exercice le plus impopulaire depuis le début de la Ve République. Pire que son prédécesseur et vieil ennemi Nicolas Sarkozy, qu’il a battu en 2012.

Depuis l’Elysée, François Hollande n’adresse pas d’adieu. Il ne passe pas le témoin à son Premier ministre Manuel Valls, qui montre les dents depuis des semaines et qui s’est lâché dans une interview au JDD le 27 novembre. « Comme socialiste, je ne peux accepter, je ne peux me résoudre à la dispersion de la gauche, à son éclatement parce qu’elle priverait de tout espoir de l’emporter face au conservatisme, et pire encore, face à l’extrémisme », juge François Hollande ce jeudi soir.

Fin de règne

De la gauche socialiste, il ne reste pourtant que des lambeaux éparpillés façon puzzle. La déchéance de nationalité ou la contestation au projet de loi travail, adoptée à l’Assemblée au moyen de l’article 49-3, ont divisé les dernières troupes. Les anciens soutiens sont partis depuis longtemps, à l’image d’Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Aurélie Filippetti, Cécile Duflot ou Christiane Taubira. Emmanuel Macron s’est lancé sur sa droite, Jean-Luc Mélenchon sur sa gauche, Yannick Jadot du côté des écologistes d’EELV, la droite s’est choisie François Fillon quand le FN a Marine Le Pen.

Sur le front économique, la situation de la France ne s’est pas renversée malgré les promesses, tout comme l’inversion de la courbe du chômage. La « normalité » du président a viré à la gêne quand il est surpris en train de sortir du domicile de sa maîtresse en janvier 2014, ou lorsque ses révélations aux journalistes sont publiées en octobre 2016 dans Un président ne devrait pas dire ça…. « Son bilan est indéfendable », a récemment balayé Arnaud Montebourg. Et la primaire de la gauche intitulée « La belle alliance populaire », hier en péril, devient désormais incontournable fin janvier 2017.

« Je suis le spectre de l’Elysée »

Quelques minutes après l’annonce surprise du chef de l’Etat, lors d’un direct d’une journaliste de France 2, le chef de la communication de l’Elysée Gaspard Gantzer est surpris en train de filer de l’Elysée. Un départ qui en dit plus qu’un discours. Après les renvois de Nicolas Sarkozy et d’Alain Juppé à l’issue de la primaire à droite, voilà François Hollande sur la sortie. « Je suis le spectre de l’Elysée », expliquait-il dans Un président ne devrait pas dire ça

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