a la rancune tenace. Le candidat, arrivé largement en tête ce dimanche à , n’aurait toujours pas digéré la trahison de , considérée comme l’un de ses plus fidèles soutiens avant son ralliement en novembre à .

Officiellement, il reste très mesuré. « Ce n’est jamais agréable de voir quelqu’un que vous avez soutenu changer de camp (…) En même temps… c’est la vie politique », déclare ce mardi le candidat à la primaire de la droite dans une interview au . Mais en off, François Fillon est bien moins tendre. Il n’aurait toujours pas digéré cet affront. D’après qui cite Le Point, il l’aurait surnommée « Valérie traîtresse » depuis son départ pour le camp Juppé.

Valérie Pécresse assume son choix

Ce lundi, sur France Inter, Valérie Pécresse s’est toutefois défendue d’avoir trahi François Fillon. « Quel est mon tort ? Mon tort, par rapport à un , un et un François Baroin, c’est de ne pas avoir tourné le dos à François Fillon au lendemain de sa défaite contre (après la campagne pour la présidence de l’UMP), mon tort c’est de l’avoir accompagné pendant trois ans de traversée du désert et mon tort c’est d’être une femme libre qui choisit son candidat en fonction de son programme ? », a déclaré la présidente d’Ile-de-France, ajoutant qu’elle « assumait » son choix.

Soutien historique de François Fillon, alors que les sondages le donnaient gagnant. Un mauvais pari, vu la tournure des événements…