PRIMAIRE«Emmanuel, participe à la primaire», lance Jean-Christophe Cambadélis

«Emmanuel, participe à la primaire», lance Jean-Christophe Cambadélis

PRIMAIRELe message est lancé...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

C’est on ne peut plus clair. « Je lui lance ce matin un appel : "Emmanuel, participe à la primaire" », a déclaré le Premier secrétaire du Parti socialiste .

a appelé l'ancien ministre de l'Economie a s’inscrire dans le jeu de la primaire de janvier, estimant qu’il n’a actuellement « aucun potentiel important » pour faire gagner la gauche en 2017.

« Il n’est pas idiot, il voit que son espace politique est en train de se réduire fortement », a-t-il ajouté au micro de .

« Son espoir de voir Juppé battu, élu et François Hollande pas candidat est en train de se réduire », a-t-il dit, appelant Macron à « se poser le problème de comment aider son camp ».

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« Il n’a aucun potentiel important »

Interrogé sur l’expression « important potentiel », le responsable socialiste a répondu : « il n’a aucun potentiel important, aujourd’hui, il n’est même pas au 2e tour » de la présidentielle, selon les sondages. « C’est très embêtant parce que c’est une division de la gauche, ça disqualifie la gauche sans le qualifier », a-t-il affirmé.

Cambadélis s’est dit convaincu que s’il jouait le jeu de la primaire, l’ancien ministre de l’Economie perdrait. « L’électorat de gauche, c’est pas son fort », a-t-il déclaré, l’appelant en outre à être « loyal vis-à-vis de ses soutiens », « peu nombreux » mais « tous socialistes ». Les supporters de Macron encourent l’exclusion du PS s’ils soutenaient un autre candidat que celui désigné par le parti.

Hollande doit « se hâter lentement oui »

Interrogé sur le moment où devait annoncer sa décision de se présenter ou non, il a répondu que le chef de l’État devait « se hâter lentement oui ». « Il doit commencer à réfléchir à cette question » dès le « lendemain de la primaire de la droite », a-t-il recommandé.

« François Fillon n’est pas le jeune qui vient de surgir, et vous regardez les sondages, Marine Le Pen est là depuis quelque temps et Jean-Luc Mélenchon… », a-t-il commenté. Selon lui, la possible victoire de François Fillon dimanche prochain, « pour le camp de la gauche, ça élargit les possibles ».