Primaire à droite: Sarkozy «indigné», NKM en décalage... On vous refait le débat
ELECTION•« 20 Minutes » compile les moments forts du dernier débat de tous les candidats à la primaire de la droite, jeudi soir sur France 2 et Europe 1…A.-L.B. avec AFP
Vous avez manqué le troisième débat télé des candidats à la ? 20 Minutes récapitule pour vous les moments forts de la soirée, à trois jours du premier tour…
« L’indignation » de Nicolas Sarkozy
Interrogé par le journaliste David Pujadas sur les accusations de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, n’a pas du tout apprécié la question. « Quelle indignité ! », a-t-il lancé. « Nous sommes sur le service public, vous n’avez pas honte ? Vous n’avez pas honte de donner écho à un homme qui a fait de la prison, qui a été condamné à d’innombrables reprises pour diffamation et qui est un menteur ? », a-t-il demandé.
Donald Trump, l’élection qui divise les candidats
Interrogés au début du débat, les sept candidats ont eu une . a pronostiqué trois « chocs » à venir, sur le commerce, la défense et le développement durable. Nicolas Sarkozy a lui quant à lui prédit une « rétractation » de la domination américaine, qui peut dès lors « marquer le retour de la France et de l’Europe sur la scène internationale ».
« Lorsqu’on n’écoute pas le peuple, les peuples se vengent (…). Il y a une colère, une inquiétude, un besoin de protection économique et un besoin de protection culturelle », a lancé de son côté . a dit redouter « que Le Pen puisse gagner sur les échecs que nous avons connus, Nicolas Sarkozy et , et sur l’échec d’Hollande. » Seul s’est « félicité » de la victoire de Donald Trump
Les journalistes bousculés
Peinant à animer un débat technique et policé, les journalistes ont été pris à partie. Bruno Le Maire n’a pas du tout apprécié un commentaire de Jean-Pierre Elkabbach qui sous-entendait qu’il serait éliminé dimanche. Il a alors critiqué « la France des journalistes », demandant par ailleurs le « respect » de Jean-Pierre Elkabbach.
Invité à interpeller ses concurrents, François Fillon a lancé à David Pujadas : « On n’est pas des commentateurs, on n’est pas là pour s’interpeller les uns les autres. C’est tout le problème de la conception que vous avez de plus en plus de ces débats, une conception en termes de spectacle et pas en termes de fond ». Sauf que… comme pour les précédents débats, les équipes des candidats s’étaient accordées sur le format de l’émission.
Nathalie Kosciusko-Morizet affirme qu’elle ne gagnera pas
La candidate s’est démarquée de ses concurrents en conclusion du troisième débat télévisé, en admettant qu’elle ne gagnerait pas la primaire. « Tous mes concurrents ici, proclament, ou ont proclamé à un moment ou à un autre qu’ils allaient gagner la primaire quand bien même ils savaient que c’était faux. Alors, pour ma part, je sais que ce ne sera pas le cas », a expliqué
La députée LR de l’Essonne a ensuite ironisé sur ce qu’elle considère les points faibles de ses rivaux, en visant successivement, sans les nommer, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire : « Au premier tour, on choisit. Il y a plusieurs projets qui sont proposés : il y a la revanche, la nostalgie, la déprime, un renouveau qui voudrait se limiter à changer les hommes, moi je propose une autre voie ».