C’est un thème qui sera notamment scruté à la loupe par le électeurs. Les sept candidats à la primaire de la droite confronteront encore leurs idées sur ce thème ce jeudi soir, lors avant le premier tour de la . 20 minutes a passé aux cribles leurs positions déjà exprimées sur le sujet. A vous de vous faire votre opinion !

Les postes d’enseignants vont en prendre un coup

Voilà un domaine où les candidats à la primaire sont tous d’accord : il faut réduire , ce qui aura évidemment une incidence sur le nombre de profs. François Fillon, Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusco-Morizet sont ceux qui vont le plus loin dans ce domaine en évoquant un objectif de 500.000 fonctionnaires en moins sur le quinquennat. Nicolas Sarkozy vise quant à lui les moins 300.000 comme . Tout ça en ne remplaçant pas tous les départs en retraite. Jean-François Copé souhaite quant à lui, totalement geler le recrutement dans les différentes branches de la fonction publique d’État, ainsi que dans les collectivités. Des propositions qui ont fait réagir l’actuelle ministre de l’Education.

Collège unique ou pas ?

Nathalie Kosciusco-Morizet est la seule à défendre le maintien du « pour ne pas trier les enfants à l’âge de 11 ans ».. Tous les autres recommandent que les collèges puissent proposer des parcours différents aux élèves. Exemple avec , pour qui le collège unique « ne reconnaît qu’une forme d’intelligence. Si des enfants sous forme d’options veulent en 6e ou 5e découvrir le métier de soudeur, de codeur, boulanger, commercial… eh bien tant mieux ils pourront le découvrir », a-t-il soutenu lors du deuxième débat télévisé.

Les rythmes scolaires ont du plomb dans l’aile

La mise place sous le quinquennat Hollande a coûté chère aux communes et n’a visiblement pas convaincu les candidats à la primaire de droite. Bruno Le Maire, Nicolas Sarkozy, NKM et veulent donc l’abroger s’ils sont élus. « Quand on emmène ses enfants à l’école, ce n’est pas pour qu’ils fassent de l’origami ou des cours de zumba. Je veux la suppression des nouveaux rythmes scolaires. Ça coûte très cher », a ainsi indiqué NKM lors du deuxième débat télévisé. Moins catégoriques, Alain Juppé et François Fillon laisseraient le choix aux communes de continuer à appliquer la réforme ou de s’en défaire, s’y étaient élus.

Augmenter le temps de travail des enseignants

Nicolas Sarkozy a déclenché une polémique Il souhaite augmenter leur temps de travail dans leur établissement en revalorisant leur rémunération. Une idée partagée par , Alain Juppé et Bruno Le Maire.

Ils veulent des établissements plus autonomes

Permettre aux chefs d’établissement de recruter les enseignants selon leurs propres critères, de les évaluer et de gérer le budget. L’idée plaît aux candidats de droite, comme NKM, François Fillon et Nicolas Sarkozy.

Booster l’apprentissage, une évidence

S’il y a bien un consensus entre les candidats, c’est sur l’intérêt de miser sur pour améliorer l’insertion des jeunes. Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé recommandent d’ailleurs d’avancer l’âge minimum de l’apprentissage de 16 à 14 ans. Quant au financement de l’apprentissage, François Fillon, Bruno Le Maire et Alain Juppé estiment qu’il faudrait réduire les charges pour les entreprises. Très investi sur le sujet, Bruno Le Maire souhaite fusionner les lycées professionnels et les CFA (centre de formation des apprentis) pour créer des écoles professionnelles.

La sélection à l’université séduit

Prônée par Nicolas Sarkozy, est aussi plébiscitée par NKM et Jean-François Copé. Pour ce dernier, il faudrait réussir des épreuves écrites et orales dès la terminale.

Interdire le port du voile à l’université

Nicolas Sarkozy, NKM, Jean-François Copé défendent cette idée. A l’inverse, ne souhaite pas instaurer « une police du vêtement », de même qu’Alain Juppé. François Fillon est plus nuancé dans son approche et renvoie la balle aux conseils d’administration des établissements pour dans leur règlement intérieur.

Le retour de l’uniforme, une idée pas si ringarde

C’est ce que défend Jean-François Copé, qui veut imposer un code vestimentaire dans les établissements publics. Un uniforme, en somme. « C’est une manière de réfléchir à la cohésion », estime-t-il.

François Fillon est du même avis, comme il l’a déclaré lors du deuxième débat télévisé : « Je propose un uniforme parce que je pense que c’est moderne, une bonne manière de montrer à un enfant qu’il rentre dans une nation ».

Changer la manière d’enseigner l’histoire

François Fillon propose de renouveler le programme d’Histoire en primaire. S’il est élu, il réunira trois académiciens pour réécrire les avec l’idée de les concevoir comme un récit national. Jean-Frédéric Poisson et Bruno Le Maire souhaitent quant à eux un enseignement chronologique de l’Histoire de France.

Quant à Nicolas Sarkozy, il a insisté sur l’importance de se familiariser avec « le roman national ». « A l’école on apprend l’histoire de France, pas l’histoire de ses parents. Si dans la famille on veut apprendre la mémoire de ses grands-parents, très bien », a-t-il indiqué sur BFMTV.

Vers le retour de la suspension des allocations familiales pour les élèves trop souvent absents ?

Suspendre les allocations familiales pour les parents dont les enfants seraient trop souvent absents en classe. Cette mesure existait lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy et . Mais plusieurs candidats de droite voudraient la voir ressurgir, à l’instar d’Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et François Fillon.

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