Tous deux appartiennent au même , mais ont des conceptions très différentes de la stratégie à adopter. , ont exprimé ce jeudi des attentes divergentes pour les échéances électorales de 2017, le premier espérant surtout « gagner des législatives » quand la seconde mise sur « l’optimisme de la volonté ».

Lors de leur débat télévisé en vue du deuxième tour de la primaire, le 7 novembre, a répété qu’il ne « pensai(t) pas » que le candidat EELV à l’élection présidentielle « serait élu ».

Michelle Rivasi croit en une possible « bulle verte » pour la présidentielle

« Moi je ne veux pas créer une déception », a précisé Yannick Jadot ce jeudi à l’antenne de BFMTV. « Il faut qu’on sorte de la campagne avec la banane, qu’on soit super heureux de notre campagne et que l’on gagne », a-t-il insisté.

, qui s’est qualifiée au premier tour de la primaire contre toute attente aux dépens de , lui a rétorqué qu’elle avait « l’optimisme de la volonté » pour la présidentielle. « Yannick a toujours été élu sur des listes », a-t-elle souligné. « Moi, quand j’ai été élue sur la ville de Valence ou au conseil départemental de , au début, on me disait : « C’est pas possible, le canton est à 75 % ». Eh bien, j’ai gagné », a-t-elle encore lancé. Dans cette perspective, Michèle Rivasi a donc dit croire en une possible « bulle verte ».

Jadot ne veut aucun accord avec le PS pour les législatives

Les deux candidats ont aussi pris des positions légèrement différentes sur la stratégie pour les législatives. Yannick Jadot a martelé qu’il ne souhaitait aucun accord avec , « un parti qui tourne le dos à ». « Il faut arrêter de penser l’écologie par partenariats tactiques », a-t-il encore déclaré. « Assumer ses idées, c’est aussi prendre le risque de perdre », a poursuivi Yannick Jadot. « L’écologie politique aujourd’hui, ce n’est pas simplement un groupe à l’Assemblée nationale et un secrétaire d’État aux carottes râpées ! »

Michèle Rivasi a confirmé qu’elle ne souhaitait nouer aucun accord avec le PS, tout en ouvrant la porte à d’autres rassemblements. « Moi je serai pour une plateforme », a-t-elle indiqué. « C’est-à-dire que l’on construit un projet avec des gens, des déçus de différents partis qui ont envie de s’engager, pour écrire un programme législatif », a-t-elle détaillé. « Il y aura donc peut-être des circonscriptions où il y aura et d’autres où ce sera la personne plus porteuse de ce programme. Ce sera au cas par cas », a précisé Michelle Rivasi.