Coup de théâtre. a été éliminée dès le premier tour de , malgré une notoriété autrement plus importante que tous ses rivaux. Les eurodéputés Yannick Jadot (35,61 % des suffrages) et Michèle Rivasi (30,16 %) sont arrivés mercredi en tête du premier tour de cette primaire organisée par .

L’ancienne ministre, qui n’arrive qu’en troisième position avec 24,41 % des voix, s’est dit « déçue » d’avoir perdu la primaire. « Nous avons besoin d’une candidature écologiste qui tienne bon dans la tempête de 2017. Chacune et chacun fera son choix entre les deux candidatures arrivées en tête », à savoir Yannick Jadot et Michèle Rivasi. « Pour ma part, je soutiendrai comme je m’y suis engagée celle ou celui qui sera désigné », assure celle qui était donnée favorite, en promettant d’être au « rendez-vous de tous les combats pour l’écologie ».

Plus de 12 000 personnes ont participé à la primaire de l'écologie. Un immense merci à toutes et tous pour votre...

Posted by Cécile Duflot on Wednesday, October 19, 2016

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Avec ce revirement de situation dont les écologistes sont familiers lorsqu’ils organisent des primaires, le second tour verra donc s’opposer le 7 novembre deux élus issus de la société civile et se tenant éloignés des luttes et tractations d’appareil.

De réelles divergences

La campagne pour la primaire a permis de faire émerger de réelles divergences. Lors du deuxième débat télévisé opposant les quatre prétendants, a affirmé ne « pas croire qu’il y aura[it] un président écologiste en 2017 ». « Je ne veux pas construire la crédibilité de l’écologie politique sur un coup de bluff, sur une façon de baratiner les Françaises et les Français », a-t-il explicité le lendemain, convaincu que « personne ne croit aujourd’hui sérieusement que les écologistes peuvent gagner l’élection présidentielle de 2017 ! » Cécile Duflot assurant au contraire qu’elle veut se placer en situation de devenir la première « présidente écologiste ». Et comme elle, Karima Delli et Michèle Rivasi ont peu apprécié la prise de position de leur collègue au Parlement européen.

Les différentes équipes discutent déjà entre elles d’éventuels ralliements, et se sont mises d’accord pour réévaluer l’utilité d’un second tour au cas où un des candidats réunirait plus de 45 % des suffrages. Sinon, le second tour se déroulera également par correspondance, avec un nouveau débat télévisé le 27 octobre, puis dépouillement et résultats le 7 novembre.

Reste à savoir si la candidature effective d’un écologiste à la présidentielle de 2017 permettra à ces idées de décoller un peu dans des sondages, qui prédisent pour l’instant un tout petit score de 2 à 3 % d’intentions de vote (seule Cécile Duflot a été jusqu’à maintenant « testée » par les instituts de sondage). Un chiffre bien éloigné des 9 à 11 % dont était crédité Nicolas Hulot, avant de renoncer à se présenter en juillet.