C’est le premier déplacement de à Calais depuis le début de son quinquennat. Le chef de l’Etat est en visite ce lundi dans la ville nordiste, sur fond de polémique quant au sort des milliers de qui attendent leur évacuation. Sur place, il a affirmé qu’il faudrait « démanteler complètement, définitivement » . Dans cette tâche, « le gouvernement ira jusqu’au bout », a ajouté le chef de l’Etat devant et en prenant, « autant qu’il est possible, une distance par rapport à des instrumentalisations ou des polémiques qui d’ailleurs tournent le dos aux principes des valeurs de la République ».

Ce déplacement de quelques heures, le premier de son quinquennat à Calais, survient quelques jours , qui a fait des questions migratoires et d’identité des thèmes phares de sa campagne pour la primaire de la droite.

La France « pas un pays de campements »

« Notre conviction, c’est que sur ce sujet, il est possible de faire appel à la raison des gens. Ce sont des sujets d’une très grande complexité, d’une très grande sensibilité mais, , le brouhaha médiatique, il est possible d’expliquer les choses », veut-on croire à l’Élysée, qui anticipe « un discours d’équilibre » du chef de l’État.

Samedi déjà, François Hollande avait affirmé sa volonté de « démanteler Calais entièrement » et assuré que la France ne serait « pas un pays de campements », à l’occasion d’une visite à Tours dans l’un des 164 centres d’accueil et d’orientation (CAO) ouverts évacués de Calais et de Paris.

Cette visite présidentielle se déroulera par ailleurs dans un climat électrique, et gagner le port pour rejoindre .