Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite, va passer . Il a d’abord consacré sa matinée à Calais où il a affirmé que les Français « n’avaient pas vocation à être les douaniers des Anglais », en faisant allusion aux problèmes migratoires.

Renégocier les accords du Touquet

L’ancien président de la République a affirmé que « les doivent être renégociés », alors qu’il avait lui-même signé ce texte instituant la frontière britannique sur le sol hexagonal, en 2003 lorsqu’il était ministre de l’Intérieur.

Pour sortir de la crise migratoire, Nicolas Sarkozy a de nouveau prôné « le rétablissement des frontières », soulignant que l’espace Schengen « n’existait plus ».

Le candidat Sarkozy a visité les installations du port de Calais, où transitent de nombreux camions en partance pour le Royaume-Uni. Au cours de sa visite, il a pu découvrir un camion dans lequel se trouvaient , a constaté un journaliste de l’AFP.

«Je ne serai pas le président de l’inaction»

A l’hôtel de ville de Calais, il a assisté à une réunion avec des représentants de plusieurs professions, notamment de l’hôtellerie, de la police ou des transporteurs routiers, qui ont fait part de leur . « Moi, je veux agir, je ne serai pas le président de l’inaction », a-t-il dit au cours de la réunion.

Nicolas Sarkozy doit poursuivre sa visite dans les Hauts-de-France avec une séance de dédicace de son ouvrage à Tourcoing, la ville de son . Il se visitera ensuite le siège du groupe Holder, à Marcq-en-Baroeul, avant une réunion publique dans la même ville.