POLITIQUEJacques Chirac, en 10 phrases « abracadabrantesques »

Mort de Jacques Chirac : Les 10 phrases « abracadabrantesques » de l’ancien président

POLITIQUEL’ancien président était connu pour ses phrases « choc » ou son langage fleuri
Thibaut Le Gal

T.L.G.

Jacques Chirac est décédé jeudi 26 septembre à l’âge de 86 ans. L. Le président a marqué l’histoire de la vie politique par ses deux mandats présidentiels mais aussi pour ses phrases chocs et son langage fleuri. Petit florilège de ses sorties les plus « abracadabrantesques ».

1988. « Qu’est-ce qu’elle me veut de plus cette ménagère ? Mes couilles sur un plateau ? »

Lors d’un sommet européen en février 1988, Jacques Chirac lance en parlant de Margaret Thatcher : « Mais qu’est-ce qu’elle me veut de plus, cette ménagère ? Mes couilles sur un plateau ? ». Hélas, le micro . Le Premier ministre britannique demande une traduction. Le Sun titrera le lendemain : .

1991. « Si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur »

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En juin 1991, face à des militants du RPR à Orléans (Loiret), le maire de Paris s’attaque à l’immigration. Il cible alors « une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, qui gagne 50.000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! », et ajoute, « si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur. Eh bien le travailleur français sur le palier devient fou ». La formule fera polémique.

1992. « Allons boire à nos femmes, à nos chevaux et à ceux qui les montent »

En mars 1992, Jacques Chirac se déplace pour soutenir la candidature de son ami Jean-Louis Debré. Il s’approprie pour l’occasion ce grivois toast de cavalerie : « A nos chevaux, à nos femmes et à ceux qui les montent ».

1995. « La pomme est un fruit sympathique et je l’observe tous les jours »

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Lors de la campagne présidentielle de 1995, Jacques Chirac avait fait de la pomme un de ses symboles. Ses formules autour du « fruit défendu » seront reprises par les Guignols à travers le slogan humoristique « Mangez des pommes ».

1996. « What do you want ? Me to go back to my plane »

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En octobre 2016, le chef de l’Etat visite la vieille ville de Jérusalem. Le ton monte avec les services de sécurité israéliens, face à leurs méthodes brutales vis-à-vis des journalistes et photographes. « Qu’est-ce qu’il y a encore comme problème ? Je commence à en avoir assez ! What do you want ? Me to go back to my plane, and go back to France ? […] This is not a method. That is provocation. Please you stop now ! ».

2000. « On rapporte une histoire abracadabrantesque »

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Interrogé en direct sur le Jacques Chirac lâche cette formule le 21 septembre 2000. « Je suis indigné par le procédé, indigné par le mensonge, indigné par l’outrance… Il doit y avoir des limites à la calomnie […] Aujourd’hui on rapporte une histoire abracadabrantesque ». La formule, empruntée à Rimbaud, aurait été soufflée au .

2001. « Ce n’est pas qu’elles se dégonflent, c’est qu’elles font pschitt »

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Un an plus tard, Jacques Chirac est interrogé sur la polémique autour du financement de ses . Le chef de l’Etat use cette fois d’une onomatopée pour dissiper les soupçons. « Donc pour vous, les sommes se dégonflent ? », interroge PPDA. « Ce n’est pas qu’elles se dégonflent, c’est qu’elles font pschitt, si vous me permettez cette expression ».

2004. « Je décide, il exécute »

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Lors de l’interview du 14 juillet 2004, Jacques Chirac recadre son virevoltant ministre des Finances, Nicolas Sarkozy. « Il n’y a pas de différends entre le ministre des Finances et moi, pour une raison simple : c’est que notamment s’agissant de la dépense, je décide, et il exécute ».

2005. « Ça, ce sont pas des bovins, c’est des chefs-d’œuvre »

C’est connu, Jacques Chirac était dans son élément au salon de l’Agriculture à caresser le cul des vaches. En 2005, le Corrézien s’extasie devant des vaches salers : « Ça, ce sont pas des bovins, c’est des chefs-d’œuvre ! »




Notre dossier sur la mort de Jacques Chirac

Bonus : « Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre »

C’était, dit-on, l’une des formules préférées de Jacques Chirac. « Combien de fois l’ai-je entendu dire : “Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre” », raconte Jean-Louis Debré . Autre phrase rapportée par son ami. « Les emmerdes, c’est comme les cons, ça vole toujours en escadrille ». Jean-Louis Debré précise : « Il aime provoquer par des expressions triviales, paillardes, rabelaisiennes ».