Primaire de la droite: Quand Copé raille Sarkozy sur le lancement de sa campagne
PRIMAIRE DE LA DROITE•« C’est un peu comme si François Hollande annonçait sa candidature là où Arnaud Montebourg fait sa fête de la rose c’est un peu bizarre »...20 Minutes avec AFP
Jean-François Copé est quelque peu moqueur. Le candidat à la primaire de la droite a trouvé « cocasse » que Nicolas Sarkozy, soit attendu jeudi, date butoir pour se déclarer candidat à cette primaire, à Chateaurenard, commune où il fait lui-même chaque année sa rentrée politique.
« Cocasse »
Selon le Figaro, Nicolas Sarkozy tiendra une réunion publique jeudi soir à Chateaurenard (Bouches-du-Rhône). Le président de l’UMP pourrait saisir cette occasion pour officialiser sa candidature à la primaire, le jeudi 25 août étant la date limite à laquelle il peut se déclarer, soit quinze jours avant le dépôt des candidatures 9 septembre.
« Cela fait dix ans que je fais ma rentrée politique à Chateaurenard, donc c’est vrai que lorsque j’ai vu que Nicolas Sarkozy faisait son lancement de candidature à Chateaurenard, j’ai trouvé cela assez cocasse », a lancé Jean-François Copé vendredi sur RTL. « C’est un peu comme si François Hollande annonçait sa candidature là où Arnaud Montebourg fait sa fête de la rose c’est un peu bizarre », a-t-il dit.
« Droite décomplexée »
A la question de savoir s’il s’agissait d’un coup bas de l’ancien président, Jean-François Copé a répondu : « il ne faut pas exagérer (…) mais je trouve ça bizarre ». « Cela a bien confirmé si besoin en était, qu’il faut vraiment faire cette rupture avec tout ce système », a déclaré le député-maire de Meaux, proposant un renouveau politique avec sa « droite décomplexée ».
En 2007, « j’ai espéré cette rupture, elle n’a pas eu lieu, et ceux qui l’avaient promise, Nicolas Sarkozy et ceux qui ont été au gouvernement avec lui, (…) François Fillon, Alain Juppé, même Bruno Le Maire, ils ont été battus en 2012 », a-t-il poursuivi.
Nicolas Sarkozy a-t-il fait son temps ? « Pas seulement, c’est plus que ça. Ce que les Français attendent aujourd’hui, c’est le rétablissement de l’esprit de commandement ».