CAMPAGNEQuatre choses que vous ignorez peut-être sur NKM

VIDEO. Primaire à droite: Quatre choses que vous ignorez peut-être sur NKM

CAMPAGNELa députée (Les Républicains) de l'Essonne, Nathalie Kosciusko-Morizet,  est une personnalité multi-facettes qui déroute souvent ses opposants politiques...
Delphine Bancaud

Delphine Bancaud

Ca y est, elle se lance officiellement dans la course. Nathalie Kosciusko-Morizet doit confirmer ce mardi 8 mars sur le plateau du «20 heures» de TF1 sa candidature à la primaire de la droite et du centre. 20 Minutes a sélectionné quatre choses surprenantes et parfois drôles sur cette forte personnalité, députée (Les Républicains) de l'Essonne et conseillère de Paris.

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1) Elle collectionne les surnoms


NKM ne fait pas l’unanimité au sein de son propre parti. Au point que beaucoup de ses comparses l’affublent de petits noms plutôt vachards. Qualifiée d'« emmerdeuse » par Jacques Chirac au début de sa carrière, Le Point a d’ailleurs titré un article sur elle en 2014 en reprenant ce qualificatif.

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Selon Nicolas Domenach dans Challenges, elle serait aussi surnommée « le pitbull à talons », « la vipère », « la sorcière », « le poison ». Jean-Louis Borloo l’appelait quant à lui, « la toupie » lorsqu’ils cohabitaient au ministère de l’Ecologie. Et selon Le Figaro, Brice Hortefeux l’appellerait « moi je ». D’autres sobriquets comme « la baronne », ou « la traîtresse », en raison de son soutien au mariage pour tous, circulent aussi. Sans oublier le petit nom méchant que Nadine Morano lui attribue en privé : la « coqueluche sur échasse ».

2) Elle est adepte du langage fleuri

Bien loin de son image de polytechnicienne des beaux quartiers au physique éthéré, NKM ne rechigne pas à utiliser un langage de charretier, y compris en public. « Je suis chiante ! » plaisante-t-elle ainsi souvent. Dans un portrait que lui a consacré Le Monde, NKM se déclare aussi « en mode greffage de couilles », avec ses comparses masculins. Dans l’arène politique, elle n’hésite pas à lâcher quelques invectives. Lors de la campagne des municipales, elle a ainsi eu une prise de bec avec Jean-François Copé au téléphone, en lui lançant : « T’es une merde ! ».

Devant une caméra, NKM utilise aussi souvent un langage fleuri, comme sur le plateau du Grand Journal de Canal + en octobre 2015 ou elle a purement et simplement insulté les climatosceptiques : « Dans ma tête, c’est très clair. Je dirais que c’est des connards », a-t-elle lancé.

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La semaine dernière au Salon de l’agriculture, elle s’est aussi lâchée en refusant l’invitation d’un agriculteur à aller voir le plus gros taureau du monde. « Je vais me faire engueuler », lui a-t-elle répondu.

3) Elle et Rachida Dati se font la guégerre

Un temps amies et toutes deux anciennes ministres de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet et Rachida Dati sont devenues les meilleures ennemies du monde. Une querelle qui est notamment née lors de la campagne des municipales. Alors que Rachida Dati souhaitait se lancer dans la course à Paris, NKM lui a coupé l’herbe sous le pied en présentant sa candidature. Depuis, les deux femmes se taclent régulièrement par médias interposés. « Moi, elle m’a dit : “En politique, il n’y a pas d’amitié”. Bon, j’ai compris, mais en politique quand même, tout n’est pas permis », a déclaré l’ancienne garde des Sceaux sur BFMTV à propos de son ancienne collègue. Récemment, Rachida Dati a accusé NKM d’utiliser le féminisme à des fins électorales : « Elle n’a jamais défendu une femme dans son parcours politique, mais s’est toujours servie de la cause des femmes quand elle était en difficulté », a affirmé la maire du 7e arrondissement de Paris dans Marianne.

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NKM lui rend bien les coups. Lors de l’émission Salut les Terriens sur Canal + en avril 2014, NKM n'a pas hésité par exemple à dénoncer son ancienne camarade : « Rachida ne paie plus sa cotisation au groupe UMP depuis 2010 », a-t-elle lâché. Dans une interview à Closer, NKM se montrait aussi ironique : « J’aime beaucoup Rachida. Mais vous le savez aussi bien que moi, elle s’emporte parfois. Je suis vraiment embêtée qu’elle parte en guerre contre moi et contre beaucoup d’autres d’ailleurs. Elle s’isole, c’est dommage ».

4) Elle a souvent des relations tendues avec les journalistes

On ne pourra pas la taxer de copinage avec les journalistes. Bien au contraire, NKM a souvent des relations tendues avec eux. En avril 2012, interrogée par Patrick Chêne sur LCP, Nathalie Kosciusko-Morizet avait mis en cause le travail d’un journaliste de l’AFP accusé d’être « militant » et d’avoir fait preuve d'« une immense mauvaise foi » dans la rédaction d’une dépêche la concernant. Selon Libération, NKM aurait aussi téléphoné aux dirigeants du Figaro, Yves Thréard et Alexis Brézet, afin de « réclamer la tête de Sophie de Ravinel », la journaliste qui suivait sa campagne lors des municipales.

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Selon le Lab d’Europe 1, en 2014, NKM aurait aussi adressé un mail à la direction du journal Le Monde pour se plaindre du traitement que lui réservait Béatrice Gurrey, journaliste chargée de couvrir l’élection municipale parisienne pour le quotidien. « C’est évidemment votre droit le plus strict d’avoir choisi votre camp et d’avoir confié la couverture de cette campagne à une propagandiste au service de mon adversaire, poussant la mauvaise foi jusqu’au ridicule », écrivait-elle.NKM s’est aussi fâchée dans l’émission de France 2, Les 4 Vérités, parce qu’un journaliste lui a demandé si elle n’avait pas une image bobo. « Je pourrais vous parler de votre image, on aurait des débats intéressants sur le sujet », l’a-t-elle taclé. On ne pourra pas la taxer de langue de bois...