GOUVERNEMENTJean-Vincent Placé se revendique désormais «centriste»

L'écolo Jean-Vincent Placé se dit à présent «centriste»

GOUVERNEMENTAprès avoir quitté Europe Ecologie-Les Verts, le nouveau secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat souhaite un « rassemblement au-delà de la gauche »…
Hakima Bounemoura

H. B.

Jean-Vincent Placé a fait son coming out ce lundi matin sur l’antenne de France Info. L’ancien ténor d' Europe Ecologie- Les Verts, désormais secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat, a confessé qu’il se sentait « centriste ». « Je crois que je l’ai toujours été, mais peut-être moins assumé », a-t-il déclaré, ajoutant « je suis un réformiste radical, j’assume. Et écologiste. »

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Le ministre a également déclaré se sentir proche de personnalités comme Jean-Pierre Raffarin, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-Louis Borloo ou Frédéric Lefebvre. « Je vois que ce sont des gens qui, dans le cadre que ce que nous faisons, font des propositions, parfois, même, nous soutiennent », a indiqué le secrétaire d’Etat connu pour ses fréquentations transpartisanes.

Une primaire « au-delà de la gauche »

L’écologiste a dit souhaiter « éviter les querelles inutiles » avec Martine Aubry et a plaidé pour une « clarification » politique et un « rassemblement y compris au-delà de la gauche ».

« Il y a à mon avis une idée de nécessité de rassemblement, y compris au-delà de la gauche ». « Probablement qu’il y a un besoin de clarification et d’aller peut-être au-delà de la gauche. C’est ça qui perturbe, peut-être pas Martine Aubry, mais au moins M. Mélenchon, M. Laurent et probablement les Verts dans ceux qui sont restés », a estimé celui qui a quitté Europe Ecologie-Les Verts pour fonder l’UDE.

Pas « d’opportunisme », mais « des responsabilités »

Le nouvel entrant au gouvernement s’est aussi défendu de tout opportunisme de sa part. « Je suis membre du gouvernement donc je suis évidemment sous l’autorité du président de la République François Hollande et du Premier ministre Manuel Valls. Ils m’ont fait ce grand honneur. Ce n’est pas de l’opportunisme, c’est les responsabilités ».

« Je fais partie de ceux qui pensent qu’il faut réformer le pays, je suis en plus en charge de la réforme de l’Etat et j’en suis très fier. Il faut le simplifier, ce pays, il faut le libérer, il y a beaucoup de choses à faire notamment sur le plan de l’Etat, de l’économie, vis-à-vis des usagers (…). J’essaie d’éviter les querelles inutiles », a poursuivi Jean-Vincent Placé.