POLITIQUEL'étudiante qui harcelait Emmanuel Macron écope d'un rappel à la loi

L'étudiante qui harcelait Emmanuel Macron avec des photos érotiques écope d'un rappel à la loi

POLITIQUELe ministre de l’Economie avait porté plainte mais la jeune femme s’en tire sans passer par la case tribunal…
Clémence Apetogbor

Clémence Apetogbor

Messages d’amour, photos érotiques… Une jeune étudiante en droit a tenté par tous les moyens de séduire le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, en lui adressant des mails sur sa boîte personnelle, révèle ce vendredi Midi Libre.

L’histoire commence en septembre dernier. Après plusieurs mails enflammés reçus de la part de l’étudiante Gabonaise de 29 ans, le ministre finit par porter plainte le 16 février.

L’admiratrice rapidement identifiée

La police judiciaire est alors chargée du dossier. L’auteure des messages est rapidement localisée près de Montpellier, dans l’agglomération de Juvignac.

Les enquêteurs de la police judiciaire procèdent alors à la perquisition de son domicile et saisissent son téléphone portable ainsi que son ordinateur. L’étudiante est ensuite placée en garde à vue pour « messages réitérés malveillants en vue de troubler la tranquillité d’autrui ».

Des messages à caractère érotique

« Il s’agissait de messages à caractère érotique, c’étaient des mails dans lesquels elle lui déclarait sa flamme. Il y avait aussi des photos d’elle, dans le détail desquelles nous n’entrerons pas », précise une source judiciaire.

« On ne peut tolérer qu’une personnalité publique soit harcelée par des messages électroniques, fussent-ils d’amour », ont déclaré les enquêteurs.

Jusqu’à un an de prison et 15.00 euros d’amende encourus

"Cette jeune femme souffre de troubles psychologiques conséquents", a indiqué le procureur Christophe Barret, "mais l’enquête a montré qu’elle ne présentait aucune dangerosité". Elle a donc été remise en liberté vendredi matin et s’est vue infliger un simple rappel à la loi sans passer par le tribunal correctionnel, a précisé le procureur. L’étudiante risquait jusqu’à 15.000 euros d’amende et un an de prison.