A la question posée par Jean-Christophe Cambadélis, ils ont choisi de poser une autre question. Des militants de gauche, dont le porte-parole d’EELV Julien Bayou, ont annoncé ce lundi matin leur intention de lancer un « contre-référendum » en réponse à celui initié par le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.

Les faits : Cambadélis veut un référendum sur l’unité de la gauche

Il y a deux semaines, ce dernier avait lancé une consultation des sympathisants de la gauche en vue des élections régionales de décembre. Favorable à des listes d’union aux prochaines élections régionales, Jean-Christophe Cambadélis entend poser une seule et unique question aux sympathisants de gauche : « Face à la droite et l’extrême droite, souhaitez-vous l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales ? »

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Dénonçant un « chantage au FN », des militants de gauche ont donc décidé de lancer, aux mêmes dates, un contre-référendum dont la question sera : « Face à la droite et l’extrême droite, souhaitez-vous que le gouvernement tienne ses engagements et mène une politique de gauche ? »

« La question de l’unité de la gauche est posée »

« Nous sommes effarés de voir que le Parti socialiste se lance à nouveau dans le chantage au Front national comme si les débats à gauche faisaient plus monter le score du FN qu’un gouvernement qui tourne le dos à tous ces engagements », écrivent dans un communiqué les trois initiateurs de cet « autre référendum » sur le site referendum-gauche.com, Julien Bayou, Elliot Lepers et Caroline de Haas, ancienne conseillère de Najat Vallaud-Belkacem.

« L’autre référendum : "Souhaitez-vous que le gouvernement mène une politique de gauche ?" http://t.co/mubNOl3hdA pic.twitter.com/8XOUvSrlq3 — Julien Bayou (@julienbayou) October 5, 2015 »

« La question de l’unité à gauche est posée », a maintenu Jean-Christophe Cambadélis lundi sur LCI et Radio Classique. « Si les écologistes réagissent de cette façon-là en essayant de détourner notre référendum, c’est qu’ils ont parfaitement compris que l’électorat écologiste ne comprend pas cette alliance avec Jean-Luc Mélenchon, qui détourne l’écologie de ses buts, qui vise simplement à essayer de construire une alternative sur notre gauche ».