Qui a dit? «Suspense intolérable» après le «rendez-vous en septembre 2016» de Sarkozy
INDICE•Son sourire aux lèvres et l’ironie de son ton laissent penser que ce n’est pas son meilleur ami…Claire Planchard
Chez Les Républicains, la primaire pour la présidentielle 2017 s’annonce dans une très bonne ambiance. Alors que le président de l’ex-UMP Nicolas Sarkozy a annoncé dans un entretien paru ce vendredi dans Le Parisien, qu’il officialiserait (ou pas) sa candidature en « en septembre 2016 », un de ses plus sérieux rivaux à droite n’a pas manqué de se moquer.
« Non-nouvelle »
« Je suis bouleversé. Ce suspense est absolument intolérable », a souri Alain Juppé vendredi matin au micro de France Info, en réaction à cette « non-nouvelle ».
« Attention, humour : "Je suis bouleversé, ce suspense est intolérable", s’amuse Juppé sur la candidature de Sarkozy http://t.co/CAjcf2cyLK — France Info (@franceinfo) September 18, 2015 »
Interrogé par un lecteur du Parisien sur son éventuelle candidature en 2017, Nicolas Sarkozy avait répondu : « Je vais être franc. Mais franc, ça ne veut pas dire oui ou non. Je suis le président de la famille. La famille qui était l’UMP, et maintenant les Républicains, a donné un spectacle indigne pendant deux ans et demi. Si je vous réponds maintenant, je me mets dans la course. Quelle sera alors mon autorité pour rassembler et pacifier ensuite tout le monde ? ». « Dans trois mois, il y a les élections régionales. Si je dis dans Le Parisien que je suis ou non candidat, je mets par terre la campagne de tous les candidats. Je ne suis pas focalisé sur mon nombril ».
« Mais mes adversaires, qui sont-ils ? Ce n’est pas Nicolas Sarkozy et pas François Fillon »
Une franchise et un altruisme qui laissent Alain Juppé plus que sceptique. Interrogé sur le risque de tensions au cours de cette primaire dont le premier tour se déroulera le 20 novembre 2016, l’ancien Premier ministre et candidat déclaré a répondu : « il y aura de la tension, je ne suis pas naïf. Il y aura de la compétition. Mais mes adversaires, qui sont-ils ? Ce n’est pas Nicolas Sarkozy et pas François Fillon, naturellement. Mon adversaire c’est d’abord le Front national et son programme dangereux pour la France, et puis c’est le pouvoir actuel qui a perdu toute crédibilité aux yeux des Français ».
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