CLASHPour Mélenchon, les écologistes sont «sectaires»

Pour Mélenchon, les écologistes sont «sectaires»

CLASHIl n'apprécie pas leur choix de faire des listes autonomes...
20 Minutes avec AFP

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Jean-Luc Mélenchon a qualifié les écologistes de « sectaires » pour avoir « choisi de faire des listes autonomes » pour les régionales et, en conséquence, il demandera à ses « amis de n’être dans aucune liste plutôt que de subir cette annexion ».

Dans une interview publiée vendredi par le quotidien Sud Ouest, le co-fondateur du Parti de gauche (PG) estime que « les Verts ont choisi de faire des listes autonomes mais dans six régions sur 13, ils s’unissent à nous. Ils disent une chose et en font une autre ! En plus, ils veulent partout avoir la tête de liste et compter le score pour EELV : c’est sectaire », affirme-t-il.

« Je demanderai à mes amis de n’être dans aucune liste plutôt que de subir cette annexion ».

« Un nouvel acte manqué »

Le Parti de gauche a proposé jeudi à ses alliés du Front de gauche et à ses partenaires d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et de Nouvelle Donne de se « rencontrer dans les prochains jours » pour que « les prochaines élections régionales ne soient pas un nouvel acte manqué de l’émergence d’une alternative citoyenne au service de l’écologie, de la solidarité et de la démocratie ».

Mercredi, des cadres d’EELV dont le sénateur Jean-Vincent Placé et le député Denis Baupin avaient dénoncé les « négociations ou alliances » avec le Front de gauche pour les régionales, regrettant qu’elles se fassent « avec la gauche protestataire » plutôt qu'« avec la gauche réformiste ».

« Impossible que la courbe du chômage s’inverse »

Interrogé sur l’ex-ministre PS, Arnaud Montebourg, qui accueillera dimanche l’ex-ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, Jean-Luc Mélenchon, qui lui « souhaite une intense et heureuse mélenchonisation », a estimé « très précieux » ce rendez-vous car, selon lui, « il aide les socialistes à quitter Hollande et le vote PS ».

Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs qualifié de « débandade » la démission de François Rebsamen du ministère du Travail : « Il sait qu’à Dijon, en tant que maire, il peut agir, alors qu’au gouvernement il ne peut rien ». Selon lui, « il est impossible » avec la politique menée par le président François Hollande « que la courbe du chômage s’inverse ».