POLITIQUEVIDEO. Qui a dit: «Il ne faut pas que la Grèce devienne la CGT de l'Europe»?

VIDEO. Qui a dit: «Il ne faut pas que la Grèce devienne la CGT de l'Europe»?

POLITIQUEIndice: cette conseillère de Paris estime que «la solidarité, ça marche de conserve avec la responsabilité»...
Alexis Tsipras, le 25 juin 2015
Alexis Tsipras, le 25 juin 2015 -  Petros Karadjias/AP/SIPA
Bérénice Dubuc

B.D.

Il s’agit de Nathalie Kosciusko-Morizet, la vice-présidente de Les Républicains. Invitée de France Info ce vendredi matin, elle a jugé que les nouvelles propositions grecques étaient « une bonne nouvelle ». Cependant, la conseillère de Paris souhaite de « vraies contreparties aux efforts demandés aux Européens ».

« C’est une bonne nouvelle que des propositions soient mises sur la table, et que ce soient de vraies contreparties », a-t-elle commenté. « Je souhaite vraiment qu’une solution soit trouvée, que la Grèce puisse rester dans l’Euro. Mais pour ça il faut qu’il y ait des vraies contreparties aux efforts qui sont demandés aux Européens », a-t-elle continué, martelant : « La solidarité, ça marche de conserve avec la responsabilité. »

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Réciprocité

« L’Union européenne, ça doit être un espace dans lequel on met en œuvre de la réciprocité, chacun fait des efforts, a-t-elle continué. C’est important par principe, mais aussi à l’égard de tous les peuples qui eux aussi ont fait des efforts », a expliqué Nathalie Kosciusko-Morizet, citant « les Espagnols, les Portugais, les Italiens, mais aussi les Lettons ».

« Faut pas qu’on soit dans un système où c’est celui qui gueule le plus fort qui a gain de cause sur tout, a-t-elle ajouté. Faut pas que la Grèce devienne, pardon, c’est un peu lapidaire dit comme ça, la CGT de l’Europe ». Elle a conclu que la reconstruction de la Grèce était importante, mais qu’il fallait que les choses se fassent « dans la durée ».