Loi Evin: Le Roux (PS) sohouaite «réécrire» l'amendement
ASSEMBLEE•Même s’il assure que l’amendement n’est pas « un mauvais coup pour la santé publique »…20 Minutes avec AFP
Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée, souhaite une « mission rapide » pour « réécrire » l’amendement controversé modifiant la loi Evin, qui n’est « pas un mauvais coup pour la santé publique », alors que le gouvernement en avait demandé le retrait.
Invité de RTL, Bruno Le Roux a dit souhaiter que les députés suivent l’avis du gouvernement en n’adoptant pas l’amendement en question. Mais il souhaite une « mission rapide » de parlementaires pour réécrire ce texte et « que chacun parle en connaissance de cause ».
«Exagérations de part et d'autres»
Réécrit, cet amendement « aurait sa place dans une loi comme la loi Macron, notamment sur l’oenotourisme », a jugé Bruno Le Roux qui veut donc « regarder, avant la lecture définitive, si nous sommes capables d’avoir un amendement qui précise utilement et soit jugé comme ne remettant nullement en cause la loi Evin ».
« Cet amendement n’est pas un mauvais coup pour la santé publique et il ne viendrait à l’idée d’aucun des parlementaires qui l’ont adopté de remettre en cause la loi Evin », a assuré le député de Seine-Saint-Denis, pour qui « à force de faire des exagérations de part et d’autre, on n’est plus dans la réalité du sujet ».
Le gouvernement « fera tout ce qu’il peut et tout ce qu’il faut »
« Je pense que l’amendement est particulièrement utile. Il lève aujourd’hui des ambiguïtés, il permet la promotion d’un certain nombre de terroirs sans remettre en cause nullement la loi Evin car cela, il n’y aurait pas de majorité à l’Assemblée nationale qui le permettrait », a assuré Bruno Le Roux.
Jeudi, lors de l’examen en commission en nouvelle lecture du projet de loi Macron, les députés n’ont pas suivi le gouvernement qui demandait la suppression d’un amendement du Sénat sur la Loi Evin, faisant la distinction entre information et publicité sur l’alcool. Le gouvernement « fera tout ce qu’il peut et tout ce qu’il faut » pour que cet amendement « soit supprimé », a prévenu dimanche la ministre de la Santé Marisol Touraine.