Le changement se poursuit au sein du principal parti d’opposition. Après l’adoption d’un nouveau nom ce week-end, « Les Républicains », en lieu et place de l’UMP, le parti vient de modifier son organigramme.
Lydia Guirous, est promue porte-parole aux côtés de Sébastien Huygue qui conserve son poste.
« Du sang neuf »
« Du sang neuf », s’est félicité sur Twitter Geoffroy Didier au sujet de la promotion de l’ex-secrétaire nationale à la laïcité de l’ex-UMP.
« Bravo à @LydiaGuirous pour sa nomination de porte-parole des #Républicains! Du sang neuf! — Geoffroy Didier (@GeoffroyDidier) June 2, 2015 »
Cette donc une ascension fulgurante pour cette femme de 30 ans née en Algérie et qui a grandi en France à Roubaix à partir de l’âge de six ans. Elle n’a en effet rejoint les rangs de l’UMP qu’en janvier dernier. Auparavant, elle était depuis 2012 à l’UDI en charge de la lutte contre les discriminations au sein du parti radical. C’est d’ailleurs sous cette bannière qu’elle s‘était présentée aux législatives en 2012 à Paris.
Fustige les dérives du communautarisme
Son arrivée à l’UMP en 2015 ne doit rien au hasard, puisqu’elle avait dirigé par le passé l’association des jeunes sarkozystes des Hauts-de Seine.
Auteur d’Allah est grand, la République aussi, « un essai virulent contre l’islam radical et les dérives du communautarisme en France », rappelle Europe 1, Lydia Guirous est une « Féministe convaincue », fondatrice de l’association Future au féminin.
Elle s’est fait remarquer cette année en étant en faveur de « la neutralité » à l’université aux portes de laquelle ne doit « pas s’arrêter la laïcité », une position qui n’est pas unanime au sein du parti.
« Aujourd’hui, on est arrivé à une situation tragiquement ubuesque où le religieux dicte à la laïcité ce qu’elle doit ou ne doit pas faire. On paye 30 à 40 ans de laxisme. Le chemin est à double-sens. La République nous accueille mais les émigrés se doivent d’aller vers cette République accueillante », expliquait-elle récemment au JDD. Des prises de positions cash qui lui valent non seulement des insultes, mais aussi, selon elle, des menaces de mort.