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Sarkozy en remet une couche sur Hollande et l’accuse de vouloir «choisir» le nouveau nom de l'UMP

Sarkozy en remet une couche sur Hollande et l’accuse de vouloir «choisir» le nouveau nom de l'UMP

POLITIQUENicolas Sarkozy a choisi de surnommer le président de la République «moi je»…
A.Ch. avec AFP

A.Ch. avec AFP

Le one-man show de Nicolas Sarkozy passait mardi soir au Havre, et c’est François Hollande qui a alimenté le spectacle. Alors que le tribunal de grande instance avait décidé dans l’après-midi de ne pas statuer en urgence sur le changement de nom de l’UMP, l’autorisant provisoirement de fait à s’appeler Les Républicains, Nicolas Sarkozy a accusé François Hollande de vouloir choisir le nouveau nom de l'UMP.

L'UMP remporte une bataille avec «Les Républicains», pas la guerre

Et c’est donc en jouant sur le nom du président de la République que Nicolas Sarkozy a mené son discours. «Je savais qu'on allait en voir de belles avec "moi je". Mais ce que j'ignorais, c'est qu'il voulait choisir lui-même le nom de notre formation politique. Manque de chance!», s'est exclamé le président de l'UMP devant quelque 500 militants. «Je veux dire à "moi je", qu'il garde le nom socialiste, car avec ce qu'on voit, on n'a pas envie de le devenir», a raillé Nicolas Sarkozy.

Sarkozy enfonce le clou

Le tribunal de grande instance qui a refusé de statuer ce mardi avait été saisi en référé par quatre partis ou associations de gauche et 143 particuliers, qui s'opposent à ce que l'UMP prenne le nom de Républicains. «Les gens qui ne sont pas courageux, qui n'ont pas de convictions, qui n'ont pas de colonne vertébrale, ils essaient de gagner sur le tapis vert, d'aller devant les tribunaux, pour obtenir ce qu'ils ne peuvent plus obtenir devant le peuple de France», a poursuivi Nicolas Sarkozy.

VIDEO. L'UMP promeut déjà «Les Républicains» sur France 2

«Les socialistes sont socialistes avant d'être républicains, nous nous sommes républicains avant d'être gaullistes, libéraux (...)», a affirmé le président de l’UMP, notant que les formations de la droite et du centre ont porté «depuis un siècle» un nom faisant référence à la République, contrairement à la gauche. «"Moi je" n'a cessé de mentir à ses amis, à ses électeurs et à son pays», a lancé Nicolas Sarkozy. «Les Républicains ont décidé de relever la tête», a-t-il conclu, en invitant les militants à «venir nombreux» au congrès refondateur du parti en fin de semaine.