UMPHortefeux relève qu'Hillary Clinton aussi, comme Sarkozy, donne «des conférences»

Hortefeux relève qu'Hillary Clinton aussi, comme Sarkozy, donne «des conférences»

UMPL'ancien ministre de l'Intérieur a justifié ce mercredi sur France Inter les prestations chèrement payées de l'ancien président...
Delphine Bancaud

D.B. avec AFP

Ce que fait Hillary Clinton est forcément louable. C'est partant de ce postulant, que Brice Hortefeux (UMP), défenseur régulier de Nicolas Sarkozy, a relevé mercredi, que l'ancienne première dame amériaine donnait aussi des conférences.

Un pied de nez à ceux qui reprochent à Nicolas Sarkozy ses conférences chèrement rémunérées.

Comme France Inter l'invitait à ce parallèle avec l'ex-secrétaire d'Etat démocrate en citant les critiques du candidat républicain Marco Cuomo contre une «leader du passé» repartie en campagne, l'eurodéputé et ex-ministre a rétorqué: «J'observe qu'elle est candidate, que visiblement, il y a un courant de sympathie autour de sa candidature», qu'elle est «une personnalité très sollicitée dans le monde et que même elle fait des conférences, si mes souvenirs sont exacts, dans un certain nombre de pays».

Des prestations davantage valorisées aux Etats-Unis

«Aux Etats-unis, on considère que c'est une chance d'avoir une personnalité sollicitée pour son analyse et son expertise», a insisté Brice Hortefeux.

Relancé sur le nom «Les Républicains» que doit prendre l'UMP, il a assuré que «ça fait partie des pistes », tout en y voyant notamment « le symbole d'un combat qui doit rassembler les Français contre les formes de communautarisme, les marchands d'illusion ».

«Nicolas Sarkozy rénove et innove, il propose aux Français de créer un parti nouveau qui les rassemble et leur ressemble », a dit l'ancien ministre de l'Intérieur. C'est «en réalité le parti de redressement de notre pays» alors que celui-ci «aujourd'hui se courbe». «Prendre un bulletin d'adhésion à notre future famille politique à partir du 30 mai, c'est prendre un bulletin de vote» puisque l'adhérent sera «au coeur de la décision et non plus à la périphérie», a encore dit Brice Hortefeux.