Marie-Pierre de la Gontrie, candidate à la candidature PS en Ile-de-France, a indiqué lundi que les statuts du parti empêchaient l'actuel président de la région de briguer un quatrième mandat.

Les deux concurrents départagés le 28 mai

Jean-Paul Huchon veut conquérir un quatrième mandat à la tête de la première région de France (12 millions d'habitants, 30% du PIB). Sa première vice-présidente Marie-Pierre de la Gontrie réclame aussi l'investiture du PS. Les deux candidats partagent le bilan des dernières mandatures et ne se différencient pas politiquement. Ils seront départagés le 28 mai par les militants. «La démocratie a besoin de respiration, de renouvellement», a expliqué Maire-Pierre de la Gontrie sur RTL, qui s'est dite «très frappée» par le passage de relais réussi entre Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo à Paris.

Ile-de-France: Le candidat PS aux régionales «ne peut être que moi», estime Jean-Paul Huchon

Elle a aussi estimé qu'être une femme devait constituer un atout dans cette course à l'investiture: «la semaine dernière, beaucoup a été écrit sur la très faible représentation des femmes dans les conseils départementaux». Seuls 10 conseils sur 101 sont en effet présidés par des femmes.

Départementales: Les femmes élues sont victimes de «sexisme bienveillant», dénonce une chercheuse

«Trois mandats, c'est déjà long»

Concernant Jean-Paul Huchon, Marie-Pierre de la Gontrie a jugé que «trois mandats, c'est déjà long». «Les militants PS ont voté sur ce point-là en disant qu'au delà de trois mandats de président d'exécutif, il est temps de passer à quelqu'un d'autre», a-t-elle ajouté. Selon elle, «c'est la règle de notre parti, c'est Martine Aubry qui avait consulté les militants» à ce sujet quand elle était première secrétaire du PS.