POLITIQUEDépartementales: «Le FN ment», charge Valls dans le Pas-de-Calais

Départementales: «Le FN ment», charge Valls dans le Pas-de-Calais

POLITIQUEDans un bastion de gauche menacé par la percée du FN, le Premier ministre faisait campagne avec son ministre de la Ville, Patrick Kanner...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Manuel Valls s'en est pris à un Front national «qui ment» aux Français, mercredi soir dans le Pas-de-Calais, un des départements où le parti de Marine Le Pen pourrait faire un de ses plus gros scores lors des élections départementales.

Pour Valls, le Front national peut gagner dès 2017

Devant environ 500 sympathisants socialistes et une salle avec quelques places vides à Carvin, le Premier ministre s'est attaqué au programme du FN, qui n'est «pas républicain» et mènerait le pays à la ruine. «Le FN ment, il ment aux Français, il faut le dire, il faut l'expliquer (...) Le Front national, et je le dis sur cette terre du Pas-de-Calais, ment aux ouvriers, ment aux employés, ment aux petits commerçants, ment aux agriculteurs», a lancé Manuel Valls. «Le FN, ce sont des tromperies, et derrière ces tromperies, il y a la ruine. Alors, il faut faire taire les impostures», a-t-il poursuivi.

Martine Aubry faisait «meeting à part»

Manuel Valls a souligné l'impact d'une sortie de l'Union européenne qui serait «un coup terrible pour notre économie, dont 60% des échanges se font dans le cadre de l'Union», de même que la sortie de l'euro qui «anéantirait tous les efforts faits sur la dette» et renchérirait les importations. Quant aux agriculteurs, ils subiraient une «double peine» en perdant les subsides de la PAC. «Tout cela, le FN ne le dit pas», a dit Manuel Valls, en s'en prenant à un «message triste, rance et décliniste» ou encore au programme du FN contre le droit à l'avortement ou pour la peine de mort.

Dans un bastion de gauche menacé par la percée du FN, le Premier ministre, qui faisait campagne avec son ministre de la Ville, Patrick Kanner, mais sans la maire de Lille Martine Aubry, qui tenait meeting de son côté à Denain (Nord), à également vanté la solidarité et l'égalité, en s'en prenant à la «démagogie» de la droite et de l'extrême-droite lorsqu'elles dénoncent un «assistanat».