Marion Maréchal-Le Pen (FN) pronostique des appels de l'UMP « à faire barrage » à la gauche dans le Vaucluse

La députée FN du Vaucluse a assuré mardi, lors d'un déplacement à Avignon avec sa tante Marine Le Pen, que certains UMP du département « appelleront à faire barrage à la gauche » au second tour des départementales en cas de duel FN-PS. «Je pense que l'on aura des surprises. J'ai cru entendre que certains candidats ou élus UMP non inféodés à Paris appelleront à faire barrage à la gauche car l'adversaire principal c'est la gauche », a affirmé Marion Maréchal-Le Pen. «J'ai de bons rapports avec les élus de tous bords et notamment les UMP du coin», a noté la plus jeune députée de France.

Jean-Marie Le Pen (FN) dénonce «une différence de traitement entre les militants violents de l'extrême-gauche et les dérapages esthétiques des candidats du FN»

Le président d’honneur du Front national, invité de France inter ce mardi matin, est revenu sur les candidats FN et RBM épinglés pour des dérapages antisémites, racistes et homophobes. Jean-Marie Le Pen a précisé que ceux «qui sortent de la règle commune sont déférés devant la commission des conflits». Evoquant la condamnation d’Anne-Sophie Leclère [qui avait comparé la ministre Christiane Taubira à un singe], Jean-Marie Le Pen a dénoncé «une différence de traitement entre les militants violents de l'extrême-gauche et les dérapages esthétiques des candidats du FN».

Un candidat soutenu par le FN à Rochefort parle de la «multiplication des enfants de l’immigration islamique»

Dominique Droin, candidat soutenu par le FN aux départementales en Charente-Maritime, a publié la semaine dernière un document où il est écrit que «les enfants nés de l'immigration islamique se multiplient beaucoup plus vite que les Français de souche», rapporte mardi France Bleu La Rochelle. Il y est également précisé que «les musulmans, comme ils s'en vantent ouvertement, auront conquis nos territoires sans armes, uniquement par le ventre de leurs femmes».

Bruno Retailleau (UMP) tacle Manuel Valls et le FN

A quelques jours du premier tour des départementales, le président du conseil général et sénateur de la Vendée a taclé le Premier ministre et le FN sur Europe 1.

« Manuel Valls a installé le FN comme la vedette des élections, c'est délibéré et c'est une faute politique. #E1matin — Bruno Retailleau ن (@BrunoRetailleau) March 17, 2015 »

« « Les candidats du FN ne font pas campagne pour leurs départements mais pour leur parti », dit @BrunoRetailleau #E1matin — Europe 1 (@Europe1) March 17, 2015 »

Le centriste Jean-Christophe Lagarde déplore le «calcul cynique» de Manuel Valls avec le FN

Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a accusé Manuel Valls de se livrer à un «calcul cynique» avec le Front national pour «éviter de rendre des comptes sur son bilan» et éviter le débat face à la droite, qui veut initier «l'alternance » lors des départementales. Pour le député de Seine-Saint-Denis, «la principale crainte de Hollande et Valls, (...) ce n'est pas qu'il y ait quelques élus FN ici et là, qui pourraient d'ailleurs paralyser la gestion des départements, mais que débute l'alternance à travers les départements, que des majorités UDI et UMP s'installent », a-t-il dit sur iTélé.

Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez (UMP), qui ne s'entendent pas, tiennent un meeting commun

Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente déléguée de l'UMP, et Laurent Wauquiez, secrétaire général, dont les relations sont notoirement difficiles, tiennent mardi soir un meeting commun à Athis-Mons (Essonne) pour soutenir des candidats. «Avec Nathalie, on a des différences que l'on assume. Soutenir ensemble nos candidats est d'autant plus un fort signal d'unité et de rassemblement», a affirmé Laurent Wauquiez à l'AFP.

Nicolas Sarkozy (UMP) raille le Premier ministre «entouré des frondeurs et des communistes»

Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, a abondamment critiqué François Hollande et Manuel Valls lors d'un meeting lundi soir à Palaiseau (Essonne). Venu soutenir Georges Tron, Nicolas Sarkozy a estimé que «c'est une réunion bien singulière» que celle d'Evry, «c'est un meeting en commun de gens qui n'ont plus rien en commun». «Ils se rassemblent le temps de la campagne (...) ça leur tient chaud. Manuel Valls, entouré des frondeurs et des communistes, ça ne donne pas envie d'y aller !».

Manuel Valls veut «mobiliser les républicains» face au FN…

Le Premier ministre a rappelé lundi soir sa «peur» du Front national. «Je ne veux pas que mon pays soit représenté, incarné par le Front national», a-t-il dit au Grand Journal sur Canal+, expliquant se battre «pour mobiliser les républicains». «Je vais au combat, je suis aussi comme je suis, très déterminé. C'est un combat d'une vie, vous rappeliez le 21 avril 2002», a-t-il ajouté.

….et répond à Nicolas Sarkozy

Manuel Valls a répliqué lundi soir à Nicolas Sarkozy, l'accusant de n'avoir «ni nerfs, ni colonne vertébrale, ni convictions» et dénoncé les «solutions dangereuses et insensées» de l'extrême-droite. Le Premier ministre s’exprimait lors d'un meeting à Evry (Essonne) où l'accent a été mis sur l'impérieuse unité de la gauche et des écologistes avant les départementales. «Ce n'est pas un duel de personnes, ce n'est pas un duel de coqs à distance de quelques kilomètres. C'est un combat pour le pays», a lancé le Premier ministre devant plusieurs centaines de personnes lors d'un meeting de soutien à Jérôme Guedj, président du conseil général de l'Essonne et candidat à sa réélection.

Marine Le Pen (FN) «remercie» les socialistes

La présidente du FN Marine Le Pen a «remercié» lundi après-midi les socialistes qui, selon elle, font «tomber les voix» pour son parti. «On peut remercier les socialistes, merci d'être ce que vous êtes, à chaque fois que vous ouvrez la bouche, on entend les voix tomber», a lancé Marine Le Pen lors d'une conférence de presse avant une réunion publique à Six-Fours-les-Plages, dans le Var, un département où le FN espère gagner plusieurs cantons. «Il m'amuse de voir que les modifications des modes de scrutin, là aussi tracées par des ordinateurs ultra-perfectionnés, vont probablement contribuer au début de la fin du Parti socialiste», s'est-elle amusée.

Jean-Pierre Raffarin (UMP) estime que «le PS s'est exclu du débat» pour ces élections

L'ancien Premier ministre, invité de RTL mardi, prédit une défaite sévère au Parti socialiste.« Je sens que le Front national est fort mais je sens surtout que le Parti socialiste, par son manque de résultats, s'est exclu de notre débat», a-t-il estimé.