VIDEO. Procès du Carlton: Qui sont les derniers défenseurs de DSK?
FAITS DIVERS•Jugé pour «proxénétisme aggravé», l’ancien patron du FMI encourt une peine de dix ans de prison…R.L.
Un cercle de plus en plus restreint. Alors que le procès du Carlton - dans lequel Dominique Strauss-Kahn et 13 prévenus sont jugés pour «proxénétisme aggravé» - s'ouvre ce lundi, les plus fidèles et derniers strauss-kahniens ont tenu à soutenir leur mentor.
Ivan Levai
Ancien mari d'Anne Sinclair avec laquelle il a eu deux fils, et proche de Dominique Strauss-Kahn, Ivan Levai a déclaré sur RTL rester «un ami et quitte à étonner, je veux bien croire à beaucoup de choses mais la thèse du viol, je me suis permis d'en douter. Le Dominique Strauss-Kahn que je connaissais, que j'approchais, que je voyais vivre, je ne pouvais pas imaginer un instant qu'il soit pris dans une affaire aussi sordide». Et d'ajouter: «Bon…on peut charger Dominique Strauss-Kahn de tous les péchés du monde, mais il n'y a plus de raison d'en faire une sorte de bouc-émissaire».
Jean-Christophe Cambadélis
Son ancien lieutenant Jean-Christophe Cambadélis veut croire que «tout ça est derrière nous». Le premier secrétaire du Parti socialiste estime surtout que son «ami» a «déjà beaucoup payé» et doit maintenant pouvoir «se reconstruire», rapporte le Lab d'Europe 1. «C'est une histoire privée d'un ami qui a déjà beaucoup payé. Donc faut pas en rajouter. Il est la vedette d'un procès dont il n'est pas le centre. [...] J'ai toujours pensé qu'il y avait quelque chose de louche dans ces affaires. Mais maintenant tout ça, c'est derrière nous. Je suis pour que Dominique Strauss-Kahn se sorte de cette histoire et se reconstruise définitivement», a-t-il affirmé.
Michel Taubmann
Pour Michel Taubmann, biographe et ardent défenseur de DSK, «c'est une affaire dans laquelle on va étaler sa vie intime, sa vie sexuelle», a-t-il déclaré sur BFM TV. «C'est quelque chose d'extrêmement douloureux à vivre pour n'importe qui mais qui le sera beaucoup plus pour lui du fait qu'il a été un homme important», indique-t-il. L'ancien patron du FMI risque jusqu’à dix ans de prison mais se dit prêt à se battre. «C'est quelqu'un d'extrêmement combatif, il en a pris plein la figure. Aujourd'hui il aspire à être tranquille»