POLITIQUEVIDEO. #DirectPolitique: Pour Bernard Accoyer, l'UMP n'a «pas assez travaillé»

VIDEO. #DirectPolitique: Pour Bernard Accoyer, l'UMP n'a «pas assez travaillé»

POLITIQUELe député-maire UMP d'Annecy-le-Vieux, ancien président de l'Assemblée nationale, était l'invité de l'émission de «20 Minutes», Linternaute.com et «Ouest-France»...
David Blanchard

David Blanchard

Bernard Accoyer était ce mardi l'invité de #DirectPolitique, l'émission de 20 Minutes, Linternaute.com et Ouest-France. L'ancien président de l'Assemblée nationale, député-maire d'Annecy-le-Vieux (Haute-Savoie), fait partie du dispositif mis en place par Nicolas Sarkozy pour relancer la machine UMP. Il a été nommé à la commission chargée d'organiser les primaires.

Pourquoi avez-vous décidé de participer à l'émission de téléréalité politique Under cover sur D8?

Ce n'est pas une émission de téléréalité, c'est une émission d'immersion. Le politique va au plus près, voir ce qui se passe. Ce n'est pas un constat d'échec de penser que les élus sont coupés des réalités. Il est normal que nous les élus, qui décidons de tout, connaissions ce qui se passe. J'avais hésité et j'avais bien réfléchi avant d'y aller. J'ai touché du doigt réellement ce milieu des urgences à l'hôpital, j'ai parlé avec des malades et des familles.

Comment l'UMP doit-elle organiser ses primaires?

L'UMP n'est pas monolithique, il y a à l'UMP des sensibilités qui vont d'une droite prononcée jusqu'au centre. Je crois que ce ne sera pas un problème. Nicolas Sarkozy est le chef indiscutable de notre formation politique. Il faut maintenant préciser le contenu. Nous n'avons pas assez travaillé. Qui pourra voter aux primaires? Ceux qui se retrouvent dans les valeurs de la droite et du centre. Il y aura certainement une charte. Il faudra certainement que les votants paient un ou deux euros.

L'Etat baisse ses dotations aux collectivités locales pour des raisons d'économies budgétaires: faites-vous partie des élus locaux qui s'en plaignent?

En plus de 30 ans, les dépenses des collectivités locales ont explosé. Il y a une sorte de goulot d'étranglement financier pour les collectivités, elles doivent se restructurer. Cela commence par le non-remplacement des départs à la retraite. Mais la force des habitudes pousse généralement à l'immobilisme, et nombreux sont les élus qui vont se contenter d'augmenter les impôts.

La sédation profonde doit-elle être un recours ayant vocation à se généraliser dans les hôpitaux français? Jusqu’où peut-on aller sans arriver à l’euthanasie?

Le Président de la République devrait être très prudent sur la question. Aujourd'hui, des méthodes d'apaisement des malades en fin de vie sont pratiquées. La loi Léonetti telle qu'elle est une très bonne loi. Elle a deux défauts: elle n'est pas assez connue et n'a pas assez de moyens. La sédation profonde est un pas vers l'euthanasie, je n'y suis pas favorable.

Un accord minimal a été signé à Lima sur le climat, qui laisse les experts pessimistes pour 2015. Êtes-vous inquiet?

Lima, ce n'est pas grand-chose, mais c'est déjà un premier pas. Il faut dépolitiser et dépassionner ce débat. L'écologie est une science. Il y a une sorte de hold-up des Verts sur ce débat. Il faut qu'on puisse parler sans qu'il y ait des «talibans» qui figent un certain nombre de cases. On a tendance à oublier la culture scientifique. Le gaz est infiniment moins polluant que la houille ou le pétrole par exemple. La technologie de la fracturation hydraulique est utilisée depuis des années dans des millions de puits. Le débat a été monopolisé par des groupuscules politiques intimement liés à des mouvements altermondialistes.

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