La votation citoyenne organisée par le Parti de gauche sur la révocabilité des élus a été interrompue dimanche par la police à Fréjus, ville dirigée par le maire Front national David Rachline. La police municipale a fait évacuer le stand où Luc Léandri, conseiller régional Paca, avait installé une urne pour la consultation organisée du 8 au 11 novembre par le parti.

«La police municipale est venue chercher des noises en disant que notre présence était interdite. Ils ont dressé un PV contre la votation», déclare au Monde Raquel Garrido, la secrétaire national du Parti de Gauche. Sur le site du PG, elle «s’indigne contre la remise en cause des droits démocratiques les plus élémentaires par la Mairie FN de Fréjus».

L’équipe municipale de David Rachline dément elle tout motif politique. Sur le site de la mairie de Fréjus, un communiqué indique que le «groupe en question s’était installé sur l’un des emplacements du marché dominical sans autorisation d’occupation du domaine public, qui doit être sollicitée au préalable auprès de la mairie». Le Parti de gauche dit se réserver la possibilité d’une action en justice pour voie de fait.