POLITIQUE«République menacée»: Filippetti estime qu’Hamon a dit «une connerie»

«République menacée»: Filippetti estime qu’Hamon a dit «une connerie»

POLITIQUEElle a réagi aux propos de l’ancien ministre de l’éducation, taxé de «remettre [Hollande] au centre du jeu»…
Aurélie Filippetti et Benoît Hamon le 21 octobre 204 à l'Assemblée nationale à Paris
Aurélie Filippetti et Benoît Hamon le 21 octobre 204 à l'Assemblée nationale à Paris - Eric Feferberg AFP
William Molinié

W.M.

Ce n’est pas parce qu’ils ont démissionné main dans la main qu’ils sont toujours d’accord. Et Aurélie Filippetti l’a fait savoir dans des propos rapportés par Le Point de ce jeudi. L’ancienne ministre de la Culture a regretté la sortie de l’ancien ministre de l’Education nationale, Benoit Hamon, qui avait jugé le 22 octobre que la politique économique du gouvernement «menaçait la République».

«De la part de Benoît, c'est une connerie. Si on en est tous là, c'est à cause de François Hollande. On n'a pas fait tout ça pour le remettre au centre du jeu», aurait-elle dit en privé, selon l’hebdomadaire.

Montée du FN

Le député des Yvelines a lui-même tenté d’éteindre l’incendie suscité par ces propos puisque le même jour, relève Le Lab, il a réalisé quatre interventions médias. Il s’y est efforcé de rappeler que François Hollande aussi avait une responsabilité dans la montée du FN.

«Cela se fonde sur un raccourci de mon raisonnement. Ce que j'ai voulu dire, c'est qu'en France, moins d'Etat, cela signifie moins de République et donc plus de FN. Je redis ma conviction : on ne peut pas attribuer la montée du Front national à tout le monde sauf à nous. Je n'ai aucun plaisir à vivre et à participer à cette séquence. Mais le problème ce ne sont pas les frondeurs, ce sont les chômeurs.»