POLITIQUEAbstention de Hamon et Filippetti sur le budget: «Ce qui est adapté aujourd'hui au PS, c'est l'extrême-onction», dit François Bayrou
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Abstention de Hamon et Filippetti sur le budget: «Ce qui est adapté aujourd'hui au PS, c'est l'extrême-onction», dit François Bayrou

POLITIQUELes deux ex-ministres se sont abstenus la veille sur le volet recettes du budget...
Aurélie Filippetti et Benoît Hammon le 21 octobre 204 à l'Assemblée nationale à Paris
Aurélie Filippetti et Benoît Hammon le 21 octobre 204 à l'Assemblée nationale à Paris - Eric Feferberg AFP
Delphine Bancaud

Delphine Bancaud

19h54

Pourquoi le PS ne va pas imploser... dans l'immédiat Et voici notre synthèse de cette folle journée où le gouvernement s'est une nouvelle fois déchirée avec les frondeurs. Ce live est désormais terminé. Merci pour votre participation.

17h43

1730: «Ce qui est adapté aujourd'hui au PS, c'est l'extrême-onction», dit Bayrou C'est la réponse du berger à la bergère. Alors que le premier secrétaire du PS, avait déclaré plus tôt dans la journée ne pas donner «l'onction socialiste» à François Bayrou, se montrant plus que réservé sur les propos de Manuel Valls mercredi à L'Obs où le Premier ministre regrettait que les socialistes n'aient pas tendu la main au dirigeant centriste en 2012 (Monsieur Bayrou avait choisi de voter François Hollande au deuxième de tour de l'élection présidentielle) le président du MoDem, a ironisé en expliquant que ce qui est «adapté aujourd'hui au PS, ce n'est pas l'onction» mais «l'extrême-onction». «M. Cambadélis se fait de douces illusions en pensant que "l'onction socialiste" fasse aujourd'hui envie à qui que ce soit», a ajouté François Bayrou. «J'ai toujours considéré que le PS, dans sa doctrine et dans son action, était le plus fréquemment dans l'erreur et que même il se trompait le plus souvent sur l'état réel du monde, de la France et sur le moment historique que nous vivions», a-t-il estimé.

16h44

Cambadélis préfère qu'on garde «le beau nom» de parti «socialiste» Jean-Christophe Cambadélis a affirmé mercredi à l'AFP qu'il préférait que l'on «garde» le «beau nom» de parti «socialiste», après que Manuel Valls s'est dit favorable, «pourquoi pas», à un changement de nom du parti. «Si je suis favorable à changer la carte d'identité du Parti socialiste, je ne suis pas favorable au changement de nationalité», a ajouté le premier secrétaire du parti.

14h50

Les propos de Benoit Hamon sont «grotesques» estime Thierry Mandon Le secrétaire d'État à la Réforme de l'État, Thierry Mandon, a jugé les propos de Benoit Hamon «grotesques» dans l'émission «Questions d'Info» LCP-Le Monde-France Info-AFP. «La France n'a pas besoin de ces prophètes de malheur, elle a aujourd'hui besoin d'artisans de son redressement, et d'une certaine manière, c'est ça que Benoît Hamon doit avoir à l'esprit et qui le hante. C'est dur de redresser, mais il faut être sur le pont pour redresser», a déclaré Thierry Mandon. «C'est grotesque, car si face à un désastre démocratique, il n'a à opposer qu'une dérisoire abstention, c'est une réponse qui n'est pas à la hauteur de ce qu'il décrit lui-même», a martelé Thierry Mandon. «C'est la préférence pour des petits intérêts, un petit congrès, de petits gains d'image, parfois de petites circonscriptions, et la gauche aujourd'hui elle doit voir en grand, l'intérêt général», a poursuivi le secrétaire d'État, ajoutant plus tard : «on ne comprendrait pas les errements de l'actualité récente sans avoir à l'esprit qu'il y a un congrès dans quelques mois et que certains de nos grands élus ou élus sont probablement plus préoccupés par les manoeuvres de congrès que par le redressement du pays.»

14h44

Le Parti de Gauche drague les frondeurs "Nous pensons que le #PS n'est pas changeable. Nous lançons un appel aux #frondeurs à venir nous rejoindre." @ericcoquerel #RTL — Parti de Gauche (PG) (@LePG) October 22, 2014

14h33

Et pendant que le PS s'écharpe, François Hollande décore Manuel Valls François Hollande a profité de la remise des insignes de grand Croix de l'Ordre du mérite à Manuel Valls (Ici en compagnie de la mère du Premier ministre et de sa femme Anne Gravouin) pour multiplier les messages politiques. «Vous aimez citer de grands républicains, vous vous inscrivez dans cette tradition (...) Une des figures qui vous sert de référence, c'est celle de Clemenceau. C'est un personnage controversé, y compris au sein de la gauche française. C'est sans doute pour cela que vous l'utilisez», a déclaré François Hollande, suscitant le sourire de Manuel Valls situé à quelques mètres de lui sur l'estrade. «Car vous aimez la controverse, à condition qu'elle soit un facteur de débat, de contradiction et en même temps de synthèse. Car il faut aussi qu'il y ait des hommes de synthèse dans la République. C'est très important», a poursuivi, déclenchant quelques rires dans l'assistance, le chef de l'État, longtemps présenté comme un artisan de la «synthèse» au sein du PS.

14h18

Au PS et à l'UMP, les flingues sont de sortie Alors qu'à l'UMP les primaires de la fin novembre et la perspective de 2017 aiguisent les appétits, au PS, le parti se déchire entre le gouvernement et les frondeurs. Une situation bien résumée par l'historien politique Christian Delporte #UMP, #PS : Pulp Fiction revient dans les salles jusqu'en 2017 :-) pic.twitter.com/QZ3WGtD73Z — Christian Delporte (@chdelporte) October 22, 2014

14h11

Pour le PCF, Aubry serait mieux que Valls

André Chassaigne, président du groupe Front de Gauche à l'Assemblée nationale, juge «évident» que Martine Aubry serait mieux que Manuel Valls à Matignon. Questionné au Talk Orange-Le Figaro sur les débats au PS autour de la politique économique de l'exécutif, l'élu communiste a «espéré que se dégage une nouvelle majorité - elle est grandissante au sein des parlementaires socialistes - pour mettre en place un gouvernement qui ferait une politique complètement différente».

Avec la maire PS de Lille ? «Je me réjouis du discours qu'elle peut porter, même si elle est encore éloignée des propositions qui sont celles du Front de Gauche», a-t-il dit. Donc il préférerait l'ex-ministre de Lionel Jospin à Matignon plutôt que l'actuel chef de gouvernement ? «Je pense que c'est évident», a répondu le dirigeant PCF.

14h08

Le Parti de Gauche espère que le PS va imploser: Alors que le gouvernement et les frondeurs sont au bord de la rupture, le Parti de Gauche espère que le PS va imploser. "Est-ce que le #PS va imploser ? Je l'espère." @ericcoquerel #RTL — Parti de Gauche (PG) (@LePG) October 22, 2014

14h03

Le Foll minimise ses déclarations sur Hamon, Filippetti et Batho Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a minimisé mercredi midi ses précédentes déclarations au sujet de l'ancien ministre devenu député Benoît Hamon, estimant qu'il n'avait pas l'intention de «demander à quiconque de démissionner». Dans la matinée, Stéphane le Foll avait d'abord lancé «Si c'est ça, qu'il quitte le Parti socialiste alors», après que Benoît Hamon avait averti sur le «désastre démocratique» créé selon lui par la politique de l'exécutif. Interrogé par la presse, après le conseil des ministres, sur le fait de savoir si Benoît Hamon devait effectivement quitter le Parti socialiste, Stéphane Le Foll a jugé qu'après de telles déclarations «il y a des questions qui doivent se poser». «Mais elles se posent à lui, ce n'est pas moi qui demande. Je n'ai pas l'intention de demander à quiconque ni de démissionner, ni de rentrer», a-t-il ajouté.

12h40

Valls appelle à «en finir avec la gauche passéiste» Le Premier ministre Manuel Valls appelle à «en finir avec la gauche passéiste», jugeant que ceux qui l'accusent de trahir la gauche sont «dépassés», dans des extraits d'un entretien à l' Obs (ex-Nouvel Observateur). Le chef du gouvernement défend par ailleurs une gauche «pragmatique, réformiste et républicaine», dans cet entretien partiellement publié sur le site internet de l'hebdomadaire.

12h37

Hamon assure qu'il ne quittera pas le Parti socialiste Benoît Hamon a assuré  sur France Info, qu'il n'allait «pas quitter le Parti socialiste», ce que le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll jugerait «cohérent» après les déclarations de l'ex-ministre sur le «désastre démocratique» créé par la politique de l'exécutif. «En France, c'est l'Etat qui permet à la République d'accomplir sa promesse d'égalité et en retour c'est la République qui donne sa légitimité à l'intervention forte de l'Etat dans la vie quotidienne des citoyens, s'est expliqué le député des Yvelines par la suite dans un communiqué. Affaiblir l'Etat c'est donc prendre le risque d'affaiblir la République dans ses fondements les plus intimes. Et cet affaiblissement peut préparer à mes yeux le désastre démocratique d'une élimination des socialistes au premier tour de la présidentielle et d'un déferlement du Front National dans la vie politique française. Ces propos suscitent une exploitation médiatique et politique et créent une polémique inutile. Je le déplore. Car sur le fond, le problème reste entier», écrit-il aussi.

11h39

Certains élus du PS s'inquiètent des conséquences de la guerre interne

Parmi eux, Yann Galut, le député (PS) du Cher, qui a réagi sur Twitter.

« les surenchères de déclarations nous abiment collectivement, fracturent inutilement la gauche #ViteLeCongresPS @Coherence_PS #responsabilité — Yann Galut ن (@yanngalut) October 22, 2014 »

11h19

La droite reprend à son compte les propos d'Hamon Les propos critiques de l'ancien ministre de l'Education vis-à-vis du gouvernement, semblent réjouir les personnalités de droite, qui réagissent sur Twitter. Pour Hamon,ancien ministre PS,la politique de Hollande"menace la Republique"..Quand la droite le dit, elle est qualifiée de putschiste.. — Roger KAROUTCHI (@RKaroutchi) October 22, 2014

11h13

Jean-Luc Mélenchon ironise Toujours prompt à une provocation et à un trait d'humour, l'ancien vice-président du Parti de Gauche a commenté la fronde au PS sut Twitter. Maintenant, @SLeFoll veut exclure @benoithamon... Le Front de Gauche va ouvrir un camp de réfugiés. — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) October 22, 2014

10h46

Filippetti estime qu'elle n'a «aucune leçon à recevoir de qui que ce soit» L'ex-ministre Aurélie Filippetti a assuré mercredi sur i>TELE  n'avoir «aucune leçon à recevoir de qui que ce soit», en réponse aux critiques de Jean-Christophe Cambadélis, contre son abstention la veille sur les recettes du budget pour 2015. «Je dois des comptes à mes électeurs et aux Français», a ajouté l'ex-ministre de la Culture. «Nous ne sommes pas les deux seuls anciens ministres, puisque je rappelle que Delphine Batho et Cécile Duflot se sont abstenus», a-t-elle ajouté. «Il y a une part de mauvaise foi dans les propos de Jean-Christophe Cambadélis: quand il parle des arbitrages budgétaires, il parle de la parti dépense», pas des recettes votées hier, a assuré l'ancienne ministre de la Culture. Aurélie Filippetti: "Aucune leçon à recevoir de qui que ce soit" - L'invité de Bruce Toussaint

10h43

Pour Le Foll, l'abstention de Hamon, Filippetti et de Batho sur le budget est «un manquement au devoir» Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a dénoncé sur RMC et BFMTV, un «manquement au devoir» dans l'abstention sur la partie recettes du budget 2015 des anciens ministres redevenus députés (PS) Benoît Hamon, Aurélie Filippetti et Delphine Batho. «Le budget, ce n'est pas une décision anodine (...). Il y a des devoirs quand on est dans une majorité. La question budgétaire est essentielle. Donc il y a un manquement au devoir», a-t-il renchéri. Pour Sébastien Le Foll, il serait cohérent que «Benoît Hamon quitte le Parti socialiste».

10h40

Selon Hamon, la politique de l'exécutif «menace la République» L'ancien ministre et actuel député (PS) Benoît Hamon a affirmé mercredi  sur RFI que la politique menée par François Hollande et Manuel Valls «menace la République» et mène vers un «immense désastre démocratique» en 2017. Cette politique, «parce qu'elle réduit les capacités d'intervention de la puissance publique », « menace la République», a-t-il déclaré. «Et la menace de la République, c'est la préparation tout droit, comme on s'y prépare pour 2017, d'un immense désastre démocratique», soit «non seulement l'arrivée au second tour de la présidentielle de Marine Le Pen sans coup férir, mais en plus la menace que demain, elle dirige le pays». La France va vers un "immense désastre... par 6MEDIAS

10h37

Pour Cambadelis, «attitude déplorable» de Filippetti et Hamon, abstentionnistes sur le budget Le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a jugé «déplorable» et «pas loyal(e)» mercredi «l'attitude» des ex-ministres Aurélie Filippetti et Benoît Hamon, qui se sont abstenus la veille sur le volet recettes du budget. Sur RTL, le numéro un socialiste député s'est dit «choqué» par le fait que deux ministres de la République qui ont quitté le gouvernement et «qui avaient accepté les arbitrages budgétaires en juillet se soient abstenus». «Ceci pose un problème éthique», ce «n'est pas loyal» et c'est «une attitude qui est pour moi déplorable», a dit le député.

Un refus de se prononcer qui en dit long sur leur opinion de la politique menée par le gouvernement. Les deux anciens ministres Aurélie Filippetti et Benoît Hamon, se sont abstenus ce mardi lors du vote du volet recettes du projet de budget de l'État pour 2015 à L'Assemblée.

Ce volet a été adopté à une courte majorité, de 266 voix contre 245, 56 députés s'étant abstenus, dont 39 socialistes. Soit la plus forte proportion atteinte depuis le début de leur contestation de la politique économique du gouvernement.

Mais c'est sans conteste l'attitude des deux anciens ministres qui a été la plus commentée dans les médias...