POLITIQUEBudget 2015: Le volet recettes voté à l'Assemblée nationale

Budget 2015: Le volet recettes voté à l'Assemblée nationale

POLITIQUEC’est une première étape pour le gouvernement : le volet recettes du projet de budget de l'Etat a été voté à 266 voix contre 245...
Fabrice Pouliquen

Fabrice Pouliquen

L'Assemblée nationale a voté mardi le volet recettes du projet de budget de l'Etat pour 2015 à une courte majorité, de 266 voix contre 245, 56 députés s'étant abstenus, dont 39 socialistes.

39 députés socialistes se sont abstenus

Si la grande majorité des socialistes et des radicaux de gauche ont voté pour, 39 socialistes frondeurs se sont abstenus. Dans la liste, on retrouve les anciens ministres Aurélie Filippetti et Benoît Hamon ainsi que Delphine Batho. Il s'agit de la plus forte proportion d'abstentionnistes atteinte depuis le début de leur contestation de la politique économique du gouvernement.

L'abstention a aussi été de mise pour 14 écologistes. La droite et le Front de Gauche ont voté contre, pour des raisons différentes.

«La chasse aux frondeurs peut débuter»

Cette première partie du projet de loi de finances 2015 a été « adoptée sans vote bloqué ni recours au 49.3, un soutien clair du groupe socialiste au gouvernement », a twitté le chef de file des députés socialistes de la commission des Finances, Dominique Lefebvre.

« #DirectAN #PLF2015 1ère partie PLF 2015 adoptée sans vote bloqué ni recours au 49.3, un soutien clair du groupe socialiste au gouvernement — Dominique Lefebvre (@LefebvrePS) October 21, 2014 »



Mais le volet recettes a été «adopté de justesse» de quelques voix, a jugé l'UMP Lionel Tardy sur le réseau social. «Ça promet sur la 2ème partie, les dépenses! La chasse aux frondeurs peut débuter!» a raillé un autre UMP, Philippe Gosselin.

« #DirectAN . Une 1e partie de #Budget2015 votée de justesse ! Ça promet sur la 2ème , les dépenses ! La chasse aux frondeurs peut débuter ! — Philippe GOSSELIN (@phgosselin) October 21, 2014 »


Le secrétaire d'État au Budget serein

Avant le vote, le secrétaire d'État au Budget Christian Eckert s'était déclaré « serein » sur un scrutin « qui doit rassembler toute la majorité, défendant un texte »empreint de justice fiscale« . Le président du groupe PS Bruno Le Roux avait dit ne pas comprendre que »des députés socialistes puissent ne pas voter un budget qui rend un peu plus de trois milliards d'euros de pouvoir d'achat aux Français" via la suppression de la première tranche de l'impôt sur le revenu.