REACTIONPas de retour raté pour Nicolas Sarkozy, affirme Laurent Wauquiez

Pas de retour raté pour Nicolas Sarkozy, affirme Laurent Wauquiez

REACTIONLe député-maire UMP du Puy-en-Velay, soutien de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP, confie au «Parisien» que l’ancien président «dérange»…
Anne-Laëtitia Béraud

Anne-Laëtitia Béraud

Un mois après l'annonce de son retour, Nicolas Sarkozy ne semble pas provoquer la tornade qu’il espérait dans la vie politique française. Candidatures multipliées à droite, mauvais sondages, procédures judiciaires, critiques du prix de ses conférences à l’étranger… Laurent Wauquiez vole au secours de son champion, expliquant ce vendredi au Parisien que «Nicolas Sarkozy dérange».

«A force d’avoir des politiques dont l’obsession est d’être populaires, on a surtout des politiques qui ne disent plus rien. Nicolas Sarkozy est quelqu’un qui secoue la poussière», confie le député-maire UMP du Puy-en-Velay, membre de l’équipe de campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidence de l'UMP.

Soutien des militants face aux procédures judiciaires

Interrogé sur «la campagne qui patine», Laurent Wauquiez justifie: «Je pense surtout que certains voudraient écrire ce scénario parce que Sarkozy les dérange. Car il bouscule le politiquement correct et assume ses valeurs et ses idées».

Laurent Wauquiez revient enfin sur les affaires où le nom de Nicolas Sarkozy est cité. L’élu reprend l'élément de langage en vogue chez les sarkozystes, celui de «l’acharnement judiciaire». «Les militants ne sont pas dupes de cette concomitance du retour de Nicolas Sarkozy avec l’accélération des boules puantes. D’une certaine façon, ça soude les militants qui ont encore plus en vue de le soutenir face à cet acharnement excessif».

Quant à la tenue d’une primaire ouverte à droite et au centre, que François Fillon souhaite «honnête», Laurent Wauquiez évacue le sujet, estimant que «tout le monde est d’accord (…) sortons de ce faux débat».

>> Les prétendants à la présidentielle menacent Nicolas Sarkozy sur le respect d'une primaire ouverte