POLITIQUEContrats au Kazakhstan: «Rien ne met en cause Nicolas Sarkozy » pour Guéant

Contrats au Kazakhstan: «Rien ne met en cause Nicolas Sarkozy » pour Guéant

POLITIQUEDes juges enquêtent depuis mars 2013 sur des commissions présumées en marge d'un contrat de vente d'hélicoptères avec le Kazakhstan...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Rien ne met en cause Nicolas Sarkozy» dans l'affaire des contrats avec le Kazakhstan, a assuré jeudi son ancien secrétaire général Claude Guéant selon qui l'Elysée avait «suggéré» un avocat à un homme d'affaires proche du président kazakh Noursoultan Nazarbaïev.

«Pseudo-révélation»

Des juges financiers enquêtent depuis mars 2013 sur des commissions présumées en marge d'un contrat de vente d'hélicoptères avec le Kazakhstan, conclu en 2010 sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Une source judiciaire a confirmé qu'une information judiciaire avait été ouverte en mars 2013.

«On assiste dans cette pseudo-révélation à un scénario déjà trouvé dans d'autres occasions». «Rien ne met en cause Nicolas Sarkozy», a affirmé Guéant sur France Info.

«Il est vrai que Nicolas Sarkozy a fait un déplacement au Kazakhstan à la fin de 2009. Comme il est d'usage, un certain nombre de contrats ont été évoqués. Ni Nicolas Sarkozy, ni le secrétaire général que j'étais, ni personne à l'Elysée n'a participé à la négociation de contrats commerciaux , a-t-il assuré.

Aucune demande «à la Belgique»

Autre aspect du dossier, les enquêteurs se demandent si l'ancien pouvoir a pu faire pression sur des parlementaires belges, à la demande du président Nazarbaïev, pour adopter une disposition législative permettant un abandon de poursuites pénales, dont avaient bénéficié un homme d'affaires belgo-kazakh et deux de ses associés.

«Des collaborateurs de l'Elysée ont suggéré à M.Chodiev, qui était proche de M. Nazarbaïev, le nom d'un avocat susceptible de le défendre avec efficacité. Cet avocat a fait son travail, il a gagné les procès qui impliquaient M. Chodiev en Belgique, mais bien après. Jamais le président Sarkozy ni quiconque à l'Elysée n'a demandé quoi que ce soit à la Belgique», a assuré Guéant.