Photos avec Aurélie Filippetti: Arnaud Montebourg va attaquer «Paris Match»
POLEMIQUE•L'hebdomadaire a publié ce jeudi des photos de l'ex-ministre Arnaud Montebourg avec Aurélie Filippetti, l'ancienne ministre de la Culture, «se reposant en amoureux à San Francisco»...20 Minutes avec AFP
Vincent Tolédano, l’avocat d’Arnaud Montebourg, annonce ce jeudi soir la volonté de l’ex-ministre du Redressement productif de déposer plainte à l’encontre de «Paris Match» pour atteinte à la vie privée.
L'assignation en référé contre l'hebdomadaire, qui a dévoilé des photos des deux anciens ministres prises en pleine «Love Story à San Francisco», doit être déposée vendredi au tribunal de grande instance de Paris, a indiqué l'avocat, se refusant à toute autre précision.
«Love story à San Francisco»
«Opposé de longue date à ce qu'il est convenu d'appeler la "peopolisation" de la vie publique, ce dont témoignent les condamnations déjà prononcées à sa demande à l'encontre de ce magazine et d'autres titres de la presse à scandale, il entend que soit respectée la sphère protégée de sa vie intime», a souligné l'avocat dans un communiqué.
Dans son édition parue ce jeudi, l’hebdomadaire publie des photos d'Arnaud Montebourg avec l’ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti. Sur la une du magazine, on peut y voir les deux anciens ministres prendre ensemble un selfie avec le titre «Love story à San Francisco». «Après le remaniement, les deux ex-ministres ont choisi la Californie pour se reposer en amoureux», assure le magazine sur son site.
« Notre couverture cette semaine pic.twitter.com/3TQ0kWRIez — Paris Match (@ParisMatch) September 10, 2014 »
Fin août, les déclarations anti-austérité d'Arnaud Montebourg dans les pages du Monde et depuis son fief de Frangy-en-Bresse avaient poussé le Premier ministre Manuel Valls à présenter la démission de son gouvernement. Aurélie Filippetti avait, elle aussi, pris les devants en déclarant n'être «pas candidate à un nouveau poste ministériel». Elle avait expliqué préférer «la loyauté à ses idéaux» au «devoir de solidarité» gouvernementale.