POLITIQUEVIDEO. Avant le bureau politique, les appétits s’aiguisent à l’UMP

VIDEO. Avant le bureau politique, les appétits s’aiguisent à l’UMP

POLITIQUEPlusieurs ténors de l’UMP pourraient être candidats à la présidence du parti alors que d’autres avancent des idées chocs pour le réformer…
Delphine Bancaud

Delphine Bancaud

Avant un bureau politique décisif qui aura lieu ce mardi à 18h pour fixer la date du prochain congrès et désigner une direction intérimaire, les ténors de l’UMP ont avancé leurs pions dans les médias.

Intervention la plus commentée du jour: celle de Nathalie Kosciusko-Morizet. Dans une interview au Parisien publiée mardi, la présidente du groupe UMP au conseil de Paris, avance tout d’abord quelques idées chocs pour remanier le parti. «Je suis favorable à des actes symboliques forts comme le changement de nom de l’UMP», avance-t-elle. «Je souhaite aussi que l’on vende notre siège, rue de Vaugirard. Il est froid, glacial, à présent il rappelle de mauvais souvenirs, et nous avons de toute façon besoin d’argent». Interrogée sur son éventuelle candidature à la présidence de l’UMP, NKM ne l’exclut pas totalement même si elle affirme que «la multiplication des candidatures individuelles n’est pas forcément la solution». «Je me poserai la question seulement dans une démarche collective», at-elle ajouté.

Ses suggestions pour le parti ont été diversement accueillies par son clan. Invitée de France 2 mardi matin, l’eurodéputée UMP, Nadine Morano s’est dite opposée au changement de nom de l’UMP. Alors qu’Eric Woerth, ancien trésorier du parti, s’est lui déclaré favorable au changement de nom proposé par NKM.


Des candidatures confirmées ou potentielles

D’autres ténors de l’UMP ont profité de ce week-end prolongé pour confirmer ou dévoiler leurs ambitions. Le député UMP de la Drôme, Hervé Mariton qui a déjà déclaré sa candidature à la présidence du parti, invité sur France Inter ce mardi, a fait à nouveau sa profession de foi: «Je pense avoir un certain nombre de qualités qui permettent de rassembler», a-t-il déclaré, «mais je ne prétends pas être une star de la politique».

Le député UMP de l’Eure, Bruno Le Maire n’a pas exclu, dimanche sur BFMTV, de se porter candidat à la présidence du parti, affirmant que «tout est ouvert».

Le député-maire de Nice Christian Estrosi lui a emboîté le pas, déclarant ce mardi matin sur France Info, qu’il pourrait lui aussi être candidat à la présidence de l’UMP. «Je n’écarte rien», a-t-il déclaré au cas il n’obtient pas «tout ce (qu’il) demande aujourd’hui» et notamment une «décision collective et qui avance».