POLITIQUEBygmalion: «Les yeux dans les yeux», Jean-François Copé soutient que son «intégrité est totale» au JT de TF1
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Bygmalion: «Les yeux dans les yeux», Jean-François Copé soutient que son «intégrité est totale» au JT de TF1

POLITIQUERevivez l’allocution de Jean-François Copé sur le JT de TF1 après l’annonce de sa démission en direct…
Jean-François Copé, le 24 avril 2014 lors d'une conférence de presse à Paris.
Jean-François Copé, le 24 avril 2014 lors d'une conférence de presse à Paris. - NICOLAS MESSYASZ/SIPA
M.P.

M.P.

2017: Ce live est terminé, merci de nous avoir suivi.

20h15

Un peu à la manière d'une Céline Géraud dans L'ïle de la tentation, Gilles Bouleau demande à Jean-François Copé si c'est une épreuve personnelle, si ça fait mal donc. «Quand j'ai appris tout ça, une partie du ciel est tombé sur ma tête», confirme Jean-François Copé, le visage grave. Surtout que la trahison est venue «de gens en qui j'avais confiance», «des collaborateurs ont abusé de ma confiance». Mais, puisque le présentateur de TF1 lui demande s'il a déjà menti au cours de cette affaire, Copé répond: «Jamais. Jamais, jamais je n'ai menti. Je voudrais que chacun sache que dans cette affaire je suis à la disposition pour montrer ma bonne foi», lance-t-il. Un peu plus tôt, il avait aussi émis l'idée que son éloignement de la vie politique pourrait permettre aux Français de se rendre compte à quel point il est loin des caricatures qui sont faites de lui.

20h14

Il n'a pas souhaité dire s'il serait candidat ou pas au congrès en 2014.  Mais il dit qu'il faut que la France revive «un nouveau 1958» et «une droite moderne».

20h12

La fin de sa carrière? «Une page se tourne», répond-il. «Il est évident que je ferais désormais de la politique différement . Mais toujours au service des Français. Mon engagement sera toujours au service des Français. Je n'oublierais jamais de veiller aux intérêts des militants de l'UMP», répond Jean-François Copé.

20h10

Jean-François Copé assure donc qu'il n'était au courant de rien pendant la campagne, de même que Nicolas Sarkozy.

20h07

Alors incompétent ou menteur Jean-François Copé? Pouvait-il vraiment ne pas savoir demande Gilles Bouleau. «Je suis très heureux que la justice soit intervenue et vite. La vérité c'est que j'ai découvert tout ça il y a une douzaine de jours» avec la parution dans Libé, répond Jean-François Copé. «J'ai fait confiance à ceux dont c'est le métier, y compris des commissaires aux comptes». Il se dit «abusé» par ce qu'il s'est passé et c'est «une épreuve personnelle», insiste-t-il. Gilles Bouleau rappelle qu'on parle de sommes énormes, qui représente un tiers quasi du budget de l'UMP. «Celui que vous avez devant vous, il bat la campagne, il est dans les médias. J'ai cette responsabilité globale mais je vous le dit, il n'y a pas eu de système d'alerte de telle manière que je n'ai compris ça qu'il y a douze jours».

20h04

Jen-François Copé l'a souligné, c'est lui qui a provoqué ce bureau politique de ce mardi matin car il voulait «une grande explication»... Il était toutefois sous la pression de bon nombre de personnalités du parti... Mais bon, il a pris cette décision pour le bien du parti car «J’ai pensé aux militants, sympathisants qui voient bien que la droite française opère une reconquête dans le pays», a-t-il dit.

20h03

«J'ai démissioné de mon propre chef», jure Jean-François Copé, même s'il note que certains à l'UMP n'ont pas éé très loyaux.

20h02

Première question: pourquoi démissionner s'il est innocent? «Je ne voulais pas voir revenir dans le spectre de la division. Et surtout parce que j'ai pensé à nos militants», répond-il. Il adresse «sa reconnaissance et son affection» aux militants, à qui il demande «de ne pas douter de mon intégrité», il le dit «les yeux dans les yeux» . Attention toutefois, depuis son utilisation par Jérôme Cahuzac, cette expression n'est pas du meilleur effet...

19h58

Voilà, le JT commence sur un sujet la «journée des longs couteau à l'UMP» L'actuel président de l'UMP appréciera ce lancement. En tout cas,  un demi-sourire se dessine sur son visage...

Jean-François Copé n'a pas résisté à la pression de l'affaire Bygmalion : il a annoncé ce mardi matin qu'il quittait le 15 juin prochain la présidence de l'UMP.