Chirac intime et Chirac public dans «L'inconnu de l'Elysée»

Chirac intime et Chirac public dans «L'inconnu de l'Elysée»

Le livre d'entretiens de Pierre Péan sort mercredi en librairie. Chirac y revient sur…
AFP

AFP

Pour la première fois, Jacques Chirac se confie sur ses combats politiques et sa vie privée, à quelques mois de la fin de son mandat, dans un livre-entretien avec Pierre Péan, intitulé «L'inconnu de l'Elysé» dont l'hebdomadaire «Marianne» publie samedi quelques extraits.

Le chef de l'Etat se livre dans cet ouvrage à paraître mercredi aux Editions Fayard sur son action durant la guerre d'Algérie, sur son soutien à l'ANC de Nelson Mandela, sur son «problème culturel avec les Américains», ou encore sur «le drame de sa vie», celui de sa fille Laurence, anorexique.

La drame de sa vie

«Il n'y a aucune raison de le nier, cela a été le drame de ma vie. J'ai une fille qui a été intelligente, jolie, et qui, à 15 ans, a été prise d'anorexie mentale, raconte le chef de l'Etat. On a essayé, avec des gens très gentils, de l'occuper à un semblant de travail, même non rémunéré... mais il n'y a rien à faire.»

Interrogé sur le poids des «coups de poignards politiques» face à un tel drame, Jacques Chirac lance, dans une diatribe inhabituelle : «Je me fous éperdument que Sarkozy ou tel autre... Je me fous de beaucoup de choses... Je tiens à souligner que ma femme a eu ce mérite extraordinaire d'avoir toujours fait en sorte que ce problème m'affecte le moins possible au fil de mes responsabilités et ambitions successives, et elle continue à tout faire pour l'assumer entièrement.»

Colonisation

Dans cet ouvrage, le président aborde, pour la critiquer violemment, la colonisation. Evoquant les Africains, il assure qu'«après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d'oeuvre locale. On leur a tout piqué et on a répété qu'ils n'étaient bons à rien. Maintenant, c'est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : "Ces Nègres ne sont décidément bon à rien"».

Il note à cet égard qu'on ne l'a «jamais entendu parler d'immigration choisie», un thème cher à Nicolas Sarkozy.

Sarkozy et l'UMP

Les lignes consacrées au président de l'UMP se veulent apaisantes. «Je le connais bien, avec, comme tout le monde, ses qualités qui sont grandes, et ses défauts. Il faut aussi que vous compreniez quelque chose : j'ai moi aussi des qualités et des défauts.»

Pour autant, Jacques Chirac constate que «la fraction libérale est devenue très forte» au sein de l'UMP. Il reconnaît en outre avoir «mal géré» l'affaire du contrat première embauche (CPE).

S'agissant de sa vie privée, il assure qu'il n'a «pas détesté les femmes». «Mais je n'en ai jamais abusé», confie-t-il, estimant exagérés les mots de sa femme Bernadette selon qui, avec lui «les femmes, ça galopait».

Fascination pour François Mitterrand

Le chef de l'Etat dit en outre sa fascination pour François Mitterrand, assure n'avoir pas comploté avec lui en 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing, se dit «allergique à Le Pen», et dévoile avec délectation «la vanité de Balladur», qui en 1986 revendiquait le grade de «ministre d'Etat».


Pour la première fois, Jacques Chirac se confie sur ses combats politiques et sa vie privée, à quelques mois de la fin de son mandat, dans un livre-entretien avec Pierre Péan, intitulé «L'inconnu de l'Elysé» dont l'hebdomadaire «Marianne» publie samedi quelques extraits.

Le chef de l'Etat se livre dans cet ouvrage à paraître mercredi aux Editions Fayard sur son action durant la guerre d'Algérie, sur son soutien à l'ANC de Nelson Mandela, sur son «problème culturel avec les Américains», ou encore sur «le drame de sa vie», celui de sa fille Laurence, anorexique.

La drame de sa vie

«Il n'y a aucune raison de le nier, cela a été le drame de ma vie. J'ai une fille qui a été intelligente, jolie, et qui, à 15 ans, a été prise d'anorexie mentale, raconte le chef de l'Etat. On a essayé, avec des gens très gentils, de l'occuper à un semblant de travail, même non rémunéré... mais il n'y a rien à faire.»

Interrogé sur le poids des «coups de poignards politiques» face à un tel drame, Jacques Chirac lance, dans une diatribe inhabituelle : «Je me fous éperdument que Sarkozy ou tel autre... Je me fous de beaucoup de choses... Je tiens à souligner que ma femme a eu ce mérite extraordinaire d'avoir toujours fait en sorte que ce problème m'affecte le moins possible au fil de mes responsabilités et ambitions successives, et elle continue à tout faire pour l'assumer entièrement.»

Colonisation

Dans cet ouvrage, le président aborde, pour la critiquer violemment, la colonisation. Evoquant les Africains, il assure qu'«après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d'oeuvre locale. On leur a tout piqué et on a répété qu'ils n'étaient bons à rien. Maintenant, c'est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : "Ces Nègres ne sont décidément bon à rien"».

Il note à cet égard qu'on ne l'a «jamais entendu parler d'immigration choisie», un thème cher à Nicolas Sarkozy.

Sarkozy et l'UMP

Les lignes consacrées au président de l'UMP se veulent apaisantes. «Je le connais bien, avec, comme tout le monde, ses qualités qui sont grandes, et ses défauts. Il faut aussi que vous compreniez quelque chose : j'ai moi aussi des qualités et des défauts.»

Pour autant, Jacques Chirac constate que «la fraction libérale est devenue très forte» au sein de l'UMP. Il reconnaît en outre avoir «mal géré» l'affaire du contrat première embauche (CPE).

S'agissant de sa vie privée, il assure qu'il n'a «pas détesté les femmes». «Mais je n'en ai jamais abusé», confie-t-il, estimant exagérés les mots de sa femme Bernadette selon qui, avec lui «les femmes, ça galopait».

Fascination pour François Mitterrand

Le chef de l'Etat dit en outre sa fascination pour François Mitterrand, assure n'avoir pas comploté avec lui en 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing, se dit «allergique à Le Pen», et dévoile avec délectation «la vanité de Balladur», qui en 1986 revendiquait le grade de «ministre d'Etat».


Pour la première fois, Jacques Chirac se confie sur ses combats politiques et sa vie privée, à quelques mois de la fin de son mandat, dans un livre-entretien avec Pierre Péan, intitulé «L'inconnu de l'Elysé» dont l'hebdomadaire «Marianne» publie samedi quelques extraits.

Le chef de l'Etat se livre dans cet ouvrage à paraître mercredi aux Editions Fayard sur son action durant la guerre d'Algérie, sur son soutien à l'ANC de Nelson Mandela, sur son «problème culturel avec les Américains», ou encore sur «le drame de sa vie», celui de sa fille Laurence, anorexique.

La drame de sa vie

«Il n'y a aucune raison de le nier, cela a été le drame de ma vie. J'ai une fille qui a été intelligente, jolie, et qui, à 15 ans, a été prise d'anorexie mentale, raconte le chef de l'Etat. On a essayé, avec des gens très gentils, de l'occuper à un semblant de travail, même non rémunéré... mais il n'y a rien à faire.»

Interrogé sur le poids des «coups de poignards politiques» face à un tel drame, Jacques Chirac lance, dans une diatribe inhabituelle : «Je me fous éperdument que Sarkozy ou tel autre... Je me fous de beaucoup de choses... Je tiens à souligner que ma femme a eu ce mérite extraordinaire d'avoir toujours fait en sorte que ce problème m'affecte le moins possible au fil de mes responsabilités et ambitions successives, et elle continue à tout faire pour l'assumer entièrement.»

Colonisation

Dans cet ouvrage, le président aborde, pour la critiquer violemment, la colonisation. Evoquant les Africains, il assure qu'«après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d'oeuvre locale. On leur a tout piqué et on a répété qu'ils n'étaient bons à rien. Maintenant, c'est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : "Ces Nègres ne sont décidément bon à rien"».

Il note à cet égard qu'on ne l'a «jamais entendu parler d'immigration choisie», un thème cher à Nicolas Sarkozy.

Sarkozy et l'UMP

Les lignes consacrées au président de l'UMP se veulent apaisantes. «Je le connais bien, avec, comme tout le monde, ses qualités qui sont grandes, et ses défauts. Il faut aussi que vous compreniez quelque chose : j'ai moi aussi des qualités et des défauts.»

Pour autant, Jacques Chirac constate que «la fraction libérale est devenue très forte» au sein de l'UMP. Il reconnaît en outre avoir «mal géré» l'affaire du contrat première embauche (CPE).

S'agissant de sa vie privée, il assure qu'il n'a «pas détesté les femmes». «Mais je n'en ai jamais abusé», confie-t-il, estimant exagérés les mots de sa femme Bernadette selon qui, avec lui «les femmes, ça galopait».

Fascination pour François Mitterrand

Le chef de l'Etat dit en outre sa fascination pour François Mitterrand, assure n'avoir pas comploté avec lui en 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing, se dit «allergique à Le Pen», et dévoile avec délectation «la vanité de Balladur», qui en 1986 revendiquait le grade de «ministre d'Etat».



Pour la première fois, Jacques Chirac se confie sur ses combats politiques et sa vie privée, à quelques mois de la fin de son mandat, dans un livre-entretien avec Pierre Péan, intitulé «L'inconnu de l'Elysé» dont l'hebdomadaire «Marianne» publie samedi quelques extraits.

Le chef de l'Etat se livre dans cet ouvrage à paraître mercredi aux Editions Fayard sur son action durant la guerre d'Algérie, sur son soutien à l'ANC de Nelson Mandela, sur son «problème culturel avec les Américains», ou encore sur «le drame de sa vie», celui de sa fille Laurence, anorexique.

La drame de sa vie

«Il n'y a aucune raison de le nier, cela a été le drame de ma vie. J'ai une fille qui a été intelligente, jolie, et qui, à 15 ans, a été prise d'anorexie mentale, raconte le chef de l'Etat. On a essayé, avec des gens très gentils, de l'occuper à un semblant de travail, même non rémunéré... mais il n'y a rien à faire.»

Interrogé sur le poids des «coups de poignards politiques» face à un tel drame, Jacques Chirac lance, dans une diatribe inhabituelle : «Je me fous éperdument que Sarkozy ou tel autre... Je me fous de beaucoup de choses... Je tiens à souligner que ma femme a eu ce mérite extraordinaire d'avoir toujours fait en sorte que ce problème m'affecte le moins possible au fil de mes responsabilités et ambitions successives, et elle continue à tout faire pour l'assumer entièrement.»

Colonisation

Dans cet ouvrage, le président aborde, pour la critiquer violemment, la colonisation. Evoquant les Africains, il assure qu'«après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d'oeuvre locale. On leur a tout piqué et on a répété qu'ils n'étaient bons à rien. Maintenant, c'est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : "Ces Nègres ne sont décidément bon à rien"».

Il note à cet égard qu'on ne l'a «jamais entendu parler d'immigration choisie», un thème cher à Nicolas Sarkozy.

Sarkozy et l'UMP

Les lignes consacrées au président de l'UMP se veulent apaisantes. «Je le connais bien, avec, comme tout le monde, ses qualités qui sont grandes, et ses défauts. Il faut aussi que vous compreniez quelque chose : j'ai moi aussi des qualités et des défauts.»

Pour autant, Jacques Chirac constate que «la fraction libérale est devenue très forte» au sein de l'UMP. Il reconnaît en outre avoir «mal géré» l'affaire du contrat première embauche (CPE).

S'agissant de sa vie privée, il assure qu'il n'a «pas détesté les femmes». «Mais je n'en ai jamais abusé», confie-t-il, estimant exagérés les mots de sa femme Bernadette selon qui, avec lui «les femmes, ça galopait».

Fascination pour François Mitterrand

Le chef de l'Etat dit en outre sa fascination pour François Mitterrand, assure n'avoir pas comploté avec lui en 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing, se dit «allergique à Le Pen», et dévoile avec délectation «la vanité de Balladur», qui en 1986 revendiquait le grade de «ministre d'Etat».


Pour la première fois, Jacques Chirac se confie sur ses combats politiques et sa vie privée, à quelques mois de la fin de son mandat, dans un livre-entretien avec Pierre Péan, intitulé «L'inconnu de l'Elysé» dont l'hebdomadaire «Marianne» publie samedi quelques extraits.

Le chef de l'Etat se livre dans cet ouvrage à paraître mercredi aux Editions Fayard sur son action durant la guerre d'Algérie, sur son soutien à l'ANC de Nelson Mandela, sur son «problème culturel avec les Américains», ou encore sur «le drame de sa vie», celui de sa fille Laurence, anorexique.

La drame de sa vie

«Il n'y a aucune raison de le nier, cela a été le drame de ma vie. J'ai une fille qui a été intelligente, jolie, et qui, à 15 ans, a été prise d'anorexie mentale, raconte le chef de l'Etat. On a essayé, avec des gens très gentils, de l'occuper à un semblant de travail, même non rémunéré... mais il n'y a rien à faire.»

Interrogé sur le poids des «coups de poignards politiques» face à un tel drame, Jacques Chirac lance, dans une diatribe inhabituelle : «Je me fous éperdument que Sarkozy ou tel autre... Je me fous de beaucoup de choses... Je tiens à souligner que ma femme a eu ce mérite extraordinaire d'avoir toujours fait en sorte que ce problème m'affecte le moins possible au fil de mes responsabilités et ambitions successives, et elle continue à tout faire pour l'assumer entièrement.»

Colonisation

Dans cet ouvrage, le président aborde, pour la critiquer violemment, la colonisation. Evoquant les Africains, il assure qu'«après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d'oeuvre locale. On leur a tout piqué et on a répété qu'ils n'étaient bons à rien. Maintenant, c'est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : "Ces Nègres ne sont décidément bon à rien"».

Il note à cet égard qu'on ne l'a «jamais entendu parler d'immigration choisie», un thème cher à Nicolas Sarkozy.

Sarkozy et l'UMP

Les lignes consacrées au président de l'UMP se veulent apaisantes. «Je le connais bien, avec, comme tout le monde, ses qualités qui sont grandes, et ses défauts. Il faut aussi que vous compreniez quelque chose : j'ai moi aussi des qualités et des défauts.»

Pour autant, Jacques Chirac constate que «la fraction libérale est devenue très forte» au sein de l'UMP. Il reconnaît en outre avoir «mal géré» l'affaire du contrat première embauche (CPE).

S'agissant de sa vie privée, il assure qu'il n'a «pas détesté les femmes». «Mais je n'en ai jamais abusé», confie-t-il, estimant exagérés les mots de sa femme Bernadette selon qui, avec lui «les femmes, ça galopait».

Fascination pour François Mitterrand

Le chef de l'Etat dit en outre sa fascination pour François Mitterrand, assure n'avoir pas comploté avec lui en 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing, se dit «allergique à Le Pen», et dévoile avec délectation «la vanité de Balladur», qui en 1986 revendiquait le grade de «ministre d'Etat».


Pour la première fois, Jacques Chirac se confie sur ses combats politiques et sa vie privée, à quelques mois de la fin de son mandat, dans un livre-entretien avec Pierre Péan, intitulé «L'inconnu de l'Elysé» dont l'hebdomadaire «Marianne» publie samedi quelques extraits.

Le chef de l'Etat se livre dans cet ouvrage à paraître mercredi aux Editions Fayard sur son action durant la guerre d'Algérie, sur son soutien à l'ANC de Nelson Mandela, sur son «problème culturel avec les Américains», ou encore sur «le drame de sa vie», celui de sa fille Laurence, anorexique.

La drame de sa vie

«Il n'y a aucune raison de le nier, cela a été le drame de ma vie. J'ai une fille qui a été intelligente, jolie, et qui, à 15 ans, a été prise d'anorexie mentale, raconte le chef de l'Etat. On a essayé, avec des gens très gentils, de l'occuper à un semblant de travail, même non rémunéré... mais il n'y a rien à faire.»

Interrogé sur le poids des «coups de poignards politiques» face à un tel drame, Jacques Chirac lance, dans une diatribe inhabituelle : «Je me fous éperdument que Sarkozy ou tel autre... Je me fous de beaucoup de choses... Je tiens à souligner que ma femme a eu ce mérite extraordinaire d'avoir toujours fait en sorte que ce problème m'affecte le moins possible au fil de mes responsabilités et ambitions successives, et elle continue à tout faire pour l'assumer entièrement.»

Colonisation

Dans cet ouvrage, le président aborde, pour la critiquer violemment, la colonisation. Evoquant les Africains, il assure qu'«après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d'oeuvre locale. On leur a tout piqué et on a répété qu'ils n'étaient bons à rien. Maintenant, c'est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : "Ces Nègres ne sont décidément bon à rien"».

Il note à cet égard qu'on ne l'a «jamais entendu parler d'immigration choisie», un thème cher à Nicolas Sarkozy.

Sarkozy et l'UMP

Les lignes consacrées au président de l'UMP se veulent apaisantes. «Je le connais bien, avec, comme tout le monde, ses qualités qui sont grandes, et ses défauts. Il faut aussi que vous compreniez quelque chose : j'ai moi aussi des qualités et des défauts.»

Pour autant, Jacques Chirac constate que «la fraction libérale est devenue très forte» au sein de l'UMP. Il reconnaît en outre avoir «mal géré» l'affaire du contrat première embauche (CPE).

S'agissant de sa vie privée, il assure qu'il n'a «pas détesté les femmes». «Mais je n'en ai jamais abusé», confie-t-il, estimant exagérés les mots de sa femme Bernadette selon qui, avec lui «les femmes, ça galopait».

Fascination pour François Mitterrand

Le chef de l'Etat dit en outre sa fascination pour François Mitterrand, assure n'avoir pas comploté avec lui en 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing, se dit «allergique à Le Pen», et dévoile avec délectation «la vanité de Balladur», qui en 1986 revendiquait le grade de «ministre d'Etat».



Pour la première fois, Jacques Chirac se confie sur ses combats politiques et sa vie privée, à quelques mois de la fin de son mandat, dans un livre-entretien avec Pierre Péan, intitulé «L'inconnu de l'Elysé» dont l'hebdomadaire «Marianne» publie samedi quelques extraits.

Le chef de l'Etat se livre dans cet ouvrage à paraître mercredi aux Editions Fayard sur son action durant la guerre d'Algérie, sur son soutien à l'ANC de Nelson Mandela, sur son «problème culturel avec les Américains», ou encore sur «le drame de sa vie», celui de sa fille Laurence, anorexique.

La drame de sa vie

«Il n'y a aucune raison de le nier, cela a été le drame de ma vie. J'ai une fille qui a été intelligente, jolie, et qui, à 15 ans, a été prise d'anorexie mentale, raconte le chef de l'Etat. On a essayé, avec des gens très gentils, de l'occuper à un semblant de travail, même non rémunéré... mais il n'y a rien à faire.»

Interrogé sur le poids des «coups de poignards politiques» face à un tel drame, Jacques Chirac lance, dans une diatribe inhabituelle : «Je me fous éperdument que Sarkozy ou tel autre... Je me fous de beaucoup de choses... Je tiens à souligner que ma femme a eu ce mérite extraordinaire d'avoir toujours fait en sorte que ce problème m'affecte le moins possible au fil de mes responsabilités et ambitions successives, et elle continue à tout faire pour l'assumer entièrement.»

Colonisation

Dans cet ouvrage, le président aborde, pour la critiquer violemment, la colonisation. Evoquant les Africains, il assure qu'«après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d'oeuvre locale. On leur a tout piqué et on a répété qu'ils n'étaient bons à rien. Maintenant, c'est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : "Ces Nègres ne sont décidément bon à rien"».

Il note à cet égard qu'on ne l'a «jamais entendu parler d'immigration choisie», un thème cher à Nicolas Sarkozy.

Sarkozy et l'UMP

Les lignes consacrées au président de l'UMP se veulent apaisantes. «Je le connais bien, avec, comme tout le monde, ses qualités qui sont grandes, et ses défauts. Il faut aussi que vous compreniez quelque chose : j'ai moi aussi des qualités et des défauts.»

Pour autant, Jacques Chirac constate que «la fraction libérale est devenue très forte» au sein de l'UMP. Il reconnaît en outre avoir «mal géré» l'affaire du contrat première embauche (CPE).

S'agissant de sa vie privée, il assure qu'il n'a «pas détesté les femmes». «Mais je n'en ai jamais abusé», confie-t-il, estimant exagérés les mots de sa femme Bernadette selon qui, avec lui «les femmes, ça galopait».

Fascination pour François Mitterrand

Le chef de l'Etat dit en outre sa fascination pour François Mitterrand, assure n'avoir pas comploté avec lui en 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing, se dit «allergique à Le Pen», et dévoile avec délectation «la vanité de Balladur», qui en 1986 revendiquait le grade de «ministre d'Etat».


Il note à cet égard qu'on ne l'a «jamais entendu parler d'immigration choisie», un thème cher à Nicolas Sarkozy.

Pour la première fois, Jacques Chirac se confie sur ses combats politiques et sa vie privée, à quelques mois de la fin de son mandat, dans un livre-entretien avec Pierre Péan, intitulé «L'inconnu de l'Elysé» dont l'hebdomadaire «Marianne» publie samedi quelques extraits.

Le chef de l'Etat se livre dans cet ouvrage à paraître mercredi aux Editions Fayard sur son action durant la guerre d'Algérie, sur son soutien à l'ANC de Nelson Mandela, sur son «problème culturel avec les Américains», ou encore sur «le drame de sa vie», celui de sa fille Laurence, anorexique.

La drame de sa vie

«Il n'y a aucune raison de le nier, cela a été le drame de ma vie. J'ai une fille qui a été intelligente, jolie, et qui, à 15 ans, a été prise d'anorexie mentale, raconte le chef de l'Etat. On a essayé, avec des gens très gentils, de l'occuper à un semblant de travail, même non rémunéré... mais il n'y a rien à faire.»

Interrogé sur le poids des «coups de poignards politiques» face à un tel drame, Jacques Chirac lance, dans une diatribe inhabituelle : «Je me fous éperdument que Sarkozy ou tel autre... Je me fous de beaucoup de choses... Je tiens à souligner que ma femme a eu ce mérite extraordinaire d'avoir toujours fait en sorte que ce problème m'affecte le moins possible au fil de mes responsabilités et ambitions successives, et elle continue à tout faire pour l'assumer entièrement.»

Colonisation

Dans cet ouvrage, le président aborde, pour la critiquer violemment, la colonisation. Evoquant les Africains, il assure qu'«après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d'oeuvre locale. On leur a tout piqué et on a répété qu'ils n'étaient bons à rien. Maintenant, c'est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : "Ces Nègres ne sont décidément bon à rien"».

Il note à cet égard qu'on ne l'a «jamais entendu parler d'immigration choisie», un thème cher à Nicolas Sarkozy.

Sarkozy et l'UMP

Les lignes consacrées au président de l'UMP se veulent apaisantes. «Je le connais bien, avec, comme tout le monde, ses qualités qui sont grandes, et ses défauts. Il faut aussi que vous compreniez quelque chose : j'ai moi aussi des qualités et des défauts.»

Pour autant, Jacques Chirac constate que «la fraction libérale est devenue très forte» au sein de l'UMP. Il reconnaît en outre avoir «mal géré» l'affaire du contrat première embauche (CPE).

S'agissant de sa vie privée, il assure qu'il n'a «pas détesté les femmes». «Mais je n'en ai jamais abusé», confie-t-il, estimant exagérés les mots de sa femme Bernadette selon qui, avec lui «les femmes, ça galopait».

Fascination pour François Mitterrand

Le chef de l'Etat dit en outre sa fascination pour François Mitterrand, assure n'avoir pas comploté avec lui en 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing, se dit «allergique à Le Pen», et dévoile avec délectation «la vanité de Balladur», qui en 1986 revendiquait le grade de «ministre d'Etat».



Pour la première fois, Jacques Chirac se confie sur ses combats politiques et sa vie privée, à quelques mois de la fin de son mandat, dans un livre-entretien avec Pierre Péan, intitulé «L'inconnu de l'Elysé» dont l'hebdomadaire «Marianne» publie samedi quelques extraits.

Le chef de l'Etat se livre dans cet ouvrage à paraître mercredi aux Editions Fayard sur son action durant la guerre d'Algérie, sur son soutien à l'ANC de Nelson Mandela, sur son «problème culturel avec les Américains», ou encore sur «le drame de sa vie», celui de sa fille Laurence, anorexique.

La drame de sa vie

«Il n'y a aucune raison de le nier, cela a été le drame de ma vie. J'ai une fille qui a été intelligente, jolie, et qui, à 15 ans, a été prise d'anorexie mentale, raconte le chef de l'Etat. On a essayé, avec des gens très gentils, de l'occuper à un semblant de travail, même non rémunéré... mais il n'y a rien à faire.»

Interrogé sur le poids des «coups de poignards politiques» face à un tel drame, Jacques Chirac lance, dans une diatribe inhabituelle : «Je me fous éperdument que Sarkozy ou tel autre... Je me fous de beaucoup de choses... Je tiens à souligner que ma femme a eu ce mérite extraordinaire d'avoir toujours fait en sorte que ce problème m'affecte le moins possible au fil de mes responsabilités et ambitions successives, et elle continue à tout faire pour l'assumer entièrement.»

Colonisation

Dans cet ouvrage, le président aborde, pour la critiquer violemment, la colonisation. Evoquant les Africains, il assure qu'«après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d'oeuvre locale. On leur a tout piqué et on a répété qu'ils n'étaient bons à rien. Maintenant, c'est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : "Ces Nègres ne sont décidément bon à rien"».

Il note à cet égard qu'on ne l'a «jamais entendu parler d'immigration choisie», un thème cher à Nicolas Sarkozy.

Sarkozy et l'UMP

Les lignes consacrées au président de l'UMP se veulent apaisantes. «Je le connais bien, avec, comme tout le monde, ses qualités qui sont grandes, et ses défauts. Il faut aussi que vous compreniez quelque chose : j'ai moi aussi des qualités et des défauts.»

Pour autant, Jacques Chirac constate que «la fraction libérale est devenue très forte» au sein de l'UMP. Il reconnaît en outre avoir «mal géré» l'affaire du contrat première embauche (CPE).

S'agissant de sa vie privée, il assure qu'il n'a «pas détesté les femmes». «Mais je n'en ai jamais abusé», confie-t-il, estimant exagérés les mots de sa femme Bernadette selon qui, avec lui «les femmes, ça galopait».

Fascination pour François Mitterrand

Le chef de l'Etat dit en outre sa fascination pour François Mitterrand, assure n'avoir pas comploté avec lui en 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing, se dit «allergique à Le Pen», et dévoile avec délectation «la vanité de Balladur», qui en 1986 revendiquait le grade de «ministre d'Etat».


Pour la première fois, Jacques Chirac se confie sur ses combats politiques et sa vie privée, à quelques mois de la fin de son mandat, dans un livre-entretien avec Pierre Péan, intitulé «L'inconnu de l'Elysé» dont l'hebdomadaire «Marianne» publie samedi quelques extraits.

Le chef de l'Etat se livre dans cet ouvrage à paraître mercredi aux Editions Fayard sur son action durant la guerre d'Algérie, sur son soutien à l'ANC de Nelson Mandela, sur son «problème culturel avec les Américains», ou encore sur «le drame de sa vie», celui de sa fille Laurence, anorexique.

La drame de sa vie

«Il n'y a aucune raison de le nier, cela a été le drame de ma vie. J'ai une fille qui a été intelligente, jolie, et qui, à 15 ans, a été prise d'anorexie mentale, raconte le chef de l'Etat. On a essayé, avec des gens très gentils, de l'occuper à un semblant de travail, même non rémunéré... mais il n'y a rien à faire.»

Interrogé sur le poids des «coups de poignards politiques» face à un tel drame, Jacques Chirac lance, dans une diatribe inhabituelle : «Je me fous éperdument que Sarkozy ou tel autre... Je me fous de beaucoup de choses... Je tiens à souligner que ma femme a eu ce mérite extraordinaire d'avoir toujours fait en sorte que ce problème m'affecte le moins possible au fil de mes responsabilités et ambitions successives, et elle continue à tout faire pour l'assumer entièrement.»

Colonisation

Dans cet ouvrage, le président aborde, pour la critiquer violemment, la colonisation. Evoquant les Africains, il assure qu'«après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d'oeuvre locale. On leur a tout piqué et on a répété qu'ils n'étaient bons à rien. Maintenant, c'est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : "Ces Nègres ne sont décidément bon à rien"».

Il note à cet égard qu'on ne l'a «jamais entendu parler d'immigration choisie», un thème cher à Nicolas Sarkozy.

Sarkozy et l'UMP

Les lignes consacrées au président de l'UMP se veulent apaisantes. «Je le connais bien, avec, comme tout le monde, ses qualités qui sont grandes, et ses défauts. Il faut aussi que vous compreniez quelque chose : j'ai moi aussi des qualités et des défauts.»

Pour autant, Jacques Chirac constate que «la fraction libérale est devenue très forte» au sein de l'UMP. Il reconnaît en outre avoir «mal géré» l'affaire du contrat première embauche (CPE).

S'agissant de sa vie privée, il assure qu'il n'a «pas détesté les femmes». «Mais je n'en ai jamais abusé», confie-t-il, estimant exagérés les mots de sa femme Bernadette selon qui, avec lui «les femmes, ça galopait».

Fascination pour François Mitterrand

Le chef de l'Etat dit en outre sa fascination pour François Mitterrand, assure n'avoir pas comploté avec lui en 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing, se dit «allergique à Le Pen», et dévoile avec délectation «la vanité de Balladur», qui en 1986 revendiquait le grade de «ministre d'Etat».


Pour la première fois, Jacques Chirac se confie sur ses combats politiques et sa vie privée, à quelques mois de la fin de son mandat, dans un livre-entretien avec Pierre Péan, intitulé «L'inconnu de l'Elysé» dont l'hebdomadaire «Marianne» publie samedi quelques extraits.

Le chef de l'Etat se livre dans cet ouvrage à paraître mercredi aux Editions Fayard sur son action durant la guerre d'Algérie, sur son soutien à l'ANC de Nelson Mandela, sur son «problème culturel avec les Américains», ou encore sur «le drame de sa vie», celui de sa fille Laurence, anorexique.

La drame de sa vie

«Il n'y a aucune raison de le nier, cela a été le drame de ma vie. J'ai une fille qui a été intelligente, jolie, et qui, à 15 ans, a été prise d'anorexie mentale, raconte le chef de l'Etat. On a essayé, avec des gens très gentils, de l'occuper à un semblant de travail, même non rémunéré... mais il n'y a rien à faire.»

Interrogé sur le poids des «coups de poignards politiques» face à un tel drame, Jacques Chirac lance, dans une diatribe inhabituelle : «Je me fous éperdument que Sarkozy ou tel autre... Je me fous de beaucoup de choses... Je tiens à souligner que ma femme a eu ce mérite extraordinaire d'avoir toujours fait en sorte que ce problème m'affecte le moins possible au fil de mes responsabilités et ambitions successives, et elle continue à tout faire pour l'assumer entièrement.»

Colonisation

Dans cet ouvrage, le président aborde, pour la critiquer violemment, la colonisation. Evoquant les Africains, il assure qu'«après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d'oeuvre locale. On leur a tout piqué et on a répété qu'ils n'étaient bons à rien. Maintenant, c'est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : "Ces Nègres ne sont décidément bon à rien"».

Il note à cet égard qu'on ne l'a «jamais entendu parler d'immigration choisie», un thème cher à Nicolas Sarkozy.

Sarkozy et l'UMP

Les lignes consacrées au président de l'UMP se veulent apaisantes. «Je le connais bien, avec, comme tout le monde, ses qualités qui sont grandes, et ses défauts. Il faut aussi que vous compreniez quelque chose : j'ai moi aussi des qualités et des défauts.»

Pour autant, Jacques Chirac constate que «la fraction libérale est devenue très forte» au sein de l'UMP. Il reconnaît en outre avoir «mal géré» l'affaire du contrat première embauche (CPE).

S'agissant de sa vie privée, il assure qu'il n'a «pas détesté les femmes». «Mais je n'en ai jamais abusé», confie-t-il, estimant exagérés les mots de sa femme Bernadette selon qui, avec lui «les femmes, ça galopait».

Fascination pour François Mitterrand

Le chef de l'Etat dit en outre sa fascination pour François Mitterrand, assure n'avoir pas comploté avec lui en 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing, se dit «allergique à Le Pen», et dévoile avec délectation «la vanité de Balladur», qui en 1986 revendiquait le grade de «ministre d'Etat».


Pour la première fois, Jacques Chirac se confie sur ses combats politiques et sa vie privée, à quelques mois de la fin de son mandat, dans un livre-entretien avec Pierre Péan, intitulé «L'inconnu de l'Elysé» dont l'hebdomadaire «Marianne» publie samedi quelques extraits.

Le chef de l'Etat se livre dans cet ouvrage à paraître mercredi aux Editions Fayard sur son action durant la guerre d'Algérie, sur son soutien à l'ANC de Nelson Mandela, sur son «problème culturel avec les Américains», ou encore sur «le drame de sa vie», celui de sa fille Laurence, anorexique.

La drame de sa vie

«Il n'y a aucune raison de le nier, cela a été le drame de ma vie. J'ai une fille qui a été intelligente, jolie, et qui, à 15 ans, a été prise d'anorexie mentale, raconte le chef de l'Etat. On a essayé, avec des gens très gentils, de l'occuper à un semblant de travail, même non rémunéré... mais il n'y a rien à faire.»

Interrogé sur le poids des «coups de poignards politiques» face à un tel drame, Jacques Chirac lance, dans une diatribe inhabituelle : «Je me fous éperdument que Sarkozy ou tel autre... Je me fous de beaucoup de choses... Je tiens à souligner que ma femme a eu ce mérite extraordinaire d'avoir toujours fait en sorte que ce problème m'affecte le moins possible au fil de mes responsabilités et ambitions successives, et elle continue à tout faire pour l'assumer entièrement.»

Colonisation

Dans cet ouvrage, le président aborde, pour la critiquer violemment, la colonisation. Evoquant les Africains, il assure qu'«après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d'oeuvre locale. On leur a tout piqué et on a répété qu'ils n'étaient bons à rien. Maintenant, c'est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : "Ces Nègres ne sont décidément bon à rien"».

Il note à cet égard qu'on ne l'a «jamais entendu parler d'immigration choisie», un thème cher à Nicolas Sarkozy.

Sarkozy et l'UMP

Les lignes consacrées au président de l'UMP se veulent apaisantes. «Je le connais bien, avec, comme tout le monde, ses qualités qui sont grandes, et ses défauts. Il faut aussi que vous compreniez quelque chose : j'ai moi aussi des qualités et des défauts.»

Pour autant, Jacques Chirac constate que «la fraction libérale est devenue très forte» au sein de l'UMP. Il reconnaît en outre avoir «mal géré» l'affaire du contrat première embauche (CPE).

S'agissant de sa vie privée, il assure qu'il n'a «pas détesté les femmes». «Mais je n'en ai jamais abusé», confie-t-il, estimant exagérés les mots de sa femme Bernadette selon qui, avec lui «les femmes, ça galopait».

Fascination pour François Mitterrand

Le chef de l'Etat dit en outre sa fascination pour François Mitterrand, assure n'avoir pas comploté avec lui en 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing, se dit «allergique à Le Pen», et dévoile avec délectation «la vanité de Balladur», qui en 1986 revendiquait le grade de «ministre d'Etat».



Pour la première fois, Jacques Chirac se confie sur ses combats politiques et sa vie privée, à quelques mois de la fin de son mandat, dans un livre-entretien avec Pierre Péan, intitulé «L'inconnu de l'Elysé» dont l'hebdomadaire «Marianne» publie samedi quelques extraits.

Le chef de l'Etat se livre dans cet ouvrage à paraître mercredi aux Editions Fayard sur son action durant la guerre d'Algérie, sur son soutien à l'ANC de Nelson Mandela, sur son «problème culturel avec les Américains», ou encore sur «le drame de sa vie», celui de sa fille Laurence, anorexique.

La drame de sa vie

«Il n'y a aucune raison de le nier, cela a été le drame de ma vie. J'ai une fille qui a été intelligente, jolie, et qui, à 15 ans, a été prise d'anorexie mentale, raconte le chef de l'Etat. On a essayé, avec des gens très gentils, de l'occuper à un semblant de travail, même non rémunéré... mais il n'y a rien à faire.»

Interrogé sur le poids des «coups de poignards politiques» face à un tel drame, Jacques Chirac lance, dans une diatribe inhabituelle : «Je me fous éperdument que Sarkozy ou tel autre... Je me fous de beaucoup de choses... Je tiens à souligner que ma femme a eu ce mérite extraordinaire d'avoir toujours fait en sorte que ce problème m'affecte le moins possible au fil de mes responsabilités et ambitions successives, et elle continue à tout faire pour l'assumer entièrement.»

Colonisation

Dans cet ouvrage, le président aborde, pour la critiquer violemment, la colonisation. Evoquant les Africains, il assure qu'«après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d'oeuvre locale. On leur a tout piqué et on a répété qu'ils n'étaient bons à rien. Maintenant, c'est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : "Ces Nègres ne sont décidément bon à rien"».

Il note à cet égard qu'on ne l'a «jamais entendu parler d'immigration choisie», un thème cher à Nicolas Sarkozy.

Sarkozy et l'UMP

Les lignes consacrées au président de l'UMP se veulent apaisantes. «Je le connais bien, avec, comme tout le monde, ses qualités qui sont grandes, et ses défauts. Il faut aussi que vous compreniez quelque chose : j'ai moi aussi des qualités et des défauts.»

Pour autant, Jacques Chirac constate que «la fraction libérale est devenue très forte» au sein de l'UMP. Il reconnaît en outre avoir «mal géré» l'affaire du contrat première embauche (CPE).

S'agissant de sa vie privée, il assure qu'il n'a «pas détesté les femmes». «Mais je n'en ai jamais abusé», confie-t-il, estimant exagérés les mots de sa femme Bernadette selon qui, avec lui «les femmes, ça galopait».

Fascination pour François Mitterrand

Le chef de l'Etat dit en outre sa fascination pour François Mitterrand, assure n'avoir pas comploté avec lui en 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing, se dit «allergique à Le Pen», et dévoile avec délectation «la vanité de Balladur», qui en 1986 revendiquait le grade de «ministre d'Etat».