Polémique Morelle: L'IGAS dément la demande d'autorisation du conseiller de Hollande
POLITIQUE•L’inspection générale des affaires sociales a démenti ce vendredi les propos du conseiller élyséen Aquilino Morelle, accusé de conflit d’intérêts…20 Minutes avec AFP
L'Inspection générale des affaires sociales (Igas) dément les propos du conseiller de François Hollande à l'Elysée Aquilino Morelle, accusé jeudi de conflit d’intérêts dans un article Mediapart, relève ce vendredi RTL.
Aquilino Morelle a été, en cette fin de matinée, convoqué à Matignon.
Peu avant, la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a affirmé qu'il revenait à l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) de «donner les informations» concernant le parcours d'Aquilino Morelle, conseiller politique de François Hollande, mis en cause par Mediapart sur ses liens avec l'industrie pharmaceutique.
«Il y a un article de presse qui rapporte un certain nombre d'éléments concernant Aquilino Morelle» alors qu'il était fonctionnaire à l'Inspection générale des affaires sociales. «Il appartient à cette institution, l'Igas, de donner les informations relatives à ce qui a été l'activité et le parcours d'Aquilino Morelle dans cette administration», a déclaré Mme Touraine sur LCI et Radio Classique.
Autorisation pour des cours
«Indépendamment de tout contexte, là, il y a un enjeu juridique, il y a une question d'appartenance à un corps de la République, l'Igas, donc l'Igas va donner les informations nécessaires», a-t-elle insisté. La ministre a indiqué ne pas avoir pour sa part «d'éléments pour rentrer dans le débat».
Jeudi, le site d'information Mediapart a accusé M. Morelle d'avoir «travaillé en cachette pour des laboratoires pharmaceutiques» quand il était inspecteur général des affaires sociales.
Aquilino Morelle s'est défendu de tout «conflit d'intérêts», sur sa page Facebook, assurant avoir obtenu un «avis favorable, sans aucune réserve» quand il entendait rejoindre en 2002 le cabinet de lobbying Euro RSCG pour y travailler pour le compte de plusieurs laboratoires pharmaceutiques.
Selon Mediapart, une autorisation a bien été délivrée à l'époque par l'Igas mais elle ne portait que sur des cours à l'université.