Discours de politique générale: L'Assemblée vote la confiance à Valls par 306 voix contre 239... Onze abstentionnistes dans les rangs du PS...
Suivez les événements de la journée avant le discours du Premier ministre. Manuel Valls va vivre son baptême du feu en prononçant son très attendu discours de politique générale. Il posera dans la foulée la question de confiance à l'Assemblée nationale...
Sur ces dernières infos, ce live est désormais terminé. Merci de nous avoir suivis et à demain pour la suite des réactions au discours de politique générale de Manuel Valls. Bonne soirée.
19h18
Voici la liste des députés PS abstentionnistes: Amirshahi, Chabanne, Carrey-conte, Cherki, Emmanuelli, Dufaud, Guedj, Noguès, Romagnan, Sebaoun et Tallard.
19h10
Les députés PS frondeurs réservés ont voté majoritairement la confiance à Valls. C'est la principale nouvelle de ce vote. Les demandeurs d'un «contrat de majorité avec le gouvernement ont voté majoritairement mardi la confiance, sans cependant approuver toutes les mesures annoncées, ont annoncé plusieurs d'entre d'eux.
«Nous n'avons, majoritairement, pas voulu créer une crise institutionnelle» en provoquant un renversement du gouvernement, a indiqué Laurent Baumel, l'un des animateurs du collectif de la Gauche populaire. Lui-même a voté ce qu'il considère comme une "investiture" du nouveau Premier ministre.
18h51
C'est donc à peine plus que Jean-Marc Ayrault en 2012 qui avait récolté 302 voix avec une vingtaine de députés PS de plus.
18h50
C'est officiel, l'Assemblée nationale a accordé sa confiance au Premier ministre et à son gouvernement. L'Assemblée vote la confiance à Valls par 306 voix contre 239.
18h34
Une dizaine de votes socialistes rétifs à Valls?
D'après les experts du groupe socialiste cités par Bastien Bonnefous, journaliste au Monde, une dizaine de voix socialistes pourraient manquer à Manuel Valls.
Combien de votes de députés PS vont-ils manquer à Valls? Une dizaine, répondent différents statisticiens du groupe socialiste. #DPGValls
— Bastien Bonnefous (@Bonnefous) 8 Avril 2014
18h31
«Tout ça pour ça», déplore Europe Ecologie Les Verts
«Tout ça pour ça? Le discours de politique générale du Premier ministre a confirmé dans ses grands axes le pacte de responsabilité déjà annoncé avant la défaite de la gauche aux élections municipales: des économies massives et dans tous les domaines pour financer des baisses de cotisation dont nul ne peut dire si elles créeront réellement de l’emploi, ou seulement de la dette. Les précédentes expériences nous invitent a la plus grande prudence sur ce type de politique», critique EELV dans un communiqué.
18h17
Claude Bartolone ouvre le vote.
La séance est suspendue. Les députés ont désormais trente minutes pour accorder ou non la confiance à Manuel Valls. Résultat à 19h50.
18h16
Manuel Valls tente de rassembler
Le Premier ministre s'adresse aux députés socialistes qui ont émis des critiques, aux communistes. «Oui, nous pouvons travailler ensemble pour que la France soit forte et juste».
18h08
«Ce n'est pas parce que nous faisons la même chose depuis 30 ans... ... qu'il faut continuer!» Manuel Valls aborde la question de la crise civique. «Je ne suis pas sûr de savoir ce qu'il faut pour corriger cela.»
«Ce que je sais, c'est que nous devons nous unir. Regardons comment les choses se lézardent dans notre société. Je suis marqué par ce sentiment d'abandon, notamment dans les territoires ruraux. Est-ce que vous pouvez nous dire : ''C'est uniquement à cause de la politique menée durant les 22 derniers mois?'' C'est pour ça que je propose de nous engager dans une réforme des territoires.» L'opposition s'emporte, forçant Manuel Valls à interrompre son discours.
18h07
«Je ne suis pas là pour dire que c'est facile»
«La responsabilité est collective car le fossé se creuse entre les Français et les responsables politiques», martèle Manuel Valls qui retrouve un peu de verve.
«Ensemble, essayons de travailler! Discutons, essayons d'avancer. Je ne suis pas naïf, je sais qu'il y a des différences. Mais il y a de la place pour le débat.»
18h05
Valls s'en prend à Jacob... ... qui a dit que François Hollande avait été élu «par défaut». «Je trouve toujours ce genre de propos inacceptables».
«Il y a sept ans, j'avais salué le discours de François Fillon. Cela n'avait pas été compris dans ma famille politique. Nous devons sortir de la caricature...» On entend dans le fond Christian Jacob qui proteste.
18h03
«La réponse n'est pas facile»
«Le Président de la République a décidé de tirer un bon nombre de conséquences. Sur le pouvoir d'achat, sur l'école, sur le chômage. Pour cela, nous n'avons pas d'autres choix que de mettre la France à un certain niveau. Nous devons le faire sur l'industrie, sur la transition énergétique, sur l'école...»
Moins préparé, le second discours de Manuel Valls manque clairement de clarté.
18h01
«Nous sommes là pour tirer les enseignements de la défaite lourde»
«C'est ce qui doit nous honorer, attaque d'emblée Manuel Valls. Il y a beaucoup de souffrance dans le pays. Et elle s'est manifesté essentiellement par l'abstention, traduisant un désamour, un doute, de la colère... Face à cela, il nous faut trouver la réponse. Et le plus lucidement possible.»
18h01
Valls remonte au perchoir.
«Je vais faire une confidence à Jean Lasalle. J'ai failli vous citer. Et je regrette de ne pas l'avoir fait. J'ai lu le parcours que vous avez accompli dans notre pays.»
17h58
Le discours de Valls va dans le «bon sens» pour la CFTC
Pascale Coton, la numéro deux de la CFTC, a estimé mardi que le discours de politique générale du Premier ministre Manuel Valls «va dans le bon sens».
«Pour la CFTC, ce discours va dans le bon sens car après les paroles, les actes commencent à se mettre en place, cela nous paraît positif depuis le temps que nous le demandions», a affirmé Pascale Coton.
17h56
Manuel Valls va reprendre la parole pour répondre
Le Premier ministre va remonter au perchoir pour répondre aux différents groupes qui l'ont interpellé.
17h54
«Vous nous trouverez à vos côtés», assure Bruno Le Roux.
Le patron des députés PS assure que son groupe accorde la confiance à Manuel Valls et explique qu'il les trouvera «à ses côtés» pour mener sa politique.
La parole est à Jean Lasalle, qui représente les non-inscrits. Il a cinq minutes pour donner son point de vue.
17h52
Le président de l'assemblée des départements de France «abasourdi»
Claudy Lebreton, président de l'assemblée des départements de France, s'est dit « abasourdi» et a dénoncé une méthode «brutale», après la proposition de Manuel Valls de supprimer d'ici à 2021 les conseils départementaux, nouvelle appellation des conseils généraux.
17h40
L'analyse à chaud de la rédaction de «20 Minutes» au discours de Manuel Valls
Le «cœur battant», Valls réclame la confiance au nom de la grandeur de la France
18h50
C'est officiel, l'Assemblée nationale a accordé sa confiance au Premier ministre et à son gouvernement. L'Assemblée vote la confiance à Valls par 306 voix contre 239.
18h17
Claude Bartolone ouvre le vote.
La séance est suspendue. Les députés ont désormais trente minutes pour accorder ou non la confiance à Manuel Valls. Résultat à 19h50.
18h16
Manuel Valls tente de rassembler
Le Premier ministre s'adresse aux députés socialistes qui ont émis des critiques, aux communistes. «Oui, nous pouvons travailler ensemble pour que la France soit forte et juste».
18h01
Valls remonte au perchoir.
«Je vais faire une confidence à Jean Lasalle. J'ai failli vous citer. Et je regrette de ne pas l'avoir fait. J'ai lu le parcours que vous avez accompli dans notre pays.»
15h48
«Je vous demande le cœur battant de m'accorder votre confiance»
«pour qu'ensemble, cette confiance, nous la rendions aux Français». Applaudissements nourris à l'issue du discours.
15h47
«Soyons fiers d'être Français»
«Je me battrai pour que la France continue à voir plus grand. La France, ce n'est pas le nationalisme obscur. C'est l'arrogance de croire que ce que l'on fait ici vaut pour le reste du monde. Cette arrogance est en fait une immense générosité.»
«Cette France a la même grandeur qu'elle avait dans mon enfance», dit Manuel Valls, citant Jaurès, de Gaulle, Mendès-France. «C'est pourquoi j'ai voulu devenir Français. C'est pourquoi j'ai voulu devenir Premier ministre.»
15h44
Tous les républicains doivent s'avoir s'écouter.
«Je pense à la réforme pénale, je pense à la famille, je pense à la politique d'immigration et d'asile, je pense aussi à la fin de vie pour laquelle un consensus peut être trouvé.» Le Premier ministre vient de lister tous les projets de réforme sociétaux en cours.
15h38
Il faut chérir les enseignants.
«Je veux dire quelques mots sur l'éducation». Le Premier ministre avait déjà martelé ce message lors de son interview sur TF1. «Priorité donnée au primaire, redressement de l'école doit être poursuivi.»
«L'aménagement des rythmes scolaires est une bonne réforme», lâche-t-il provoquant les huées des députés de droite. «93% des communes s'y sont déjà engagées!»
«Menteur», peut on enendre dans l'hémicycle.
15h35
Une nouvelle carte des régions.
Elle sera établie au 1er janvier 2017. Une nouvelle carte intercommunale, fondée sur les bassins de vie, sera établie dès 2018.
Clarifier les compétences sera aussi à l'ordre du jour.
Enfin, il veut engager le débat sur l'avenir des conseils départements. «Je mesure l'ampleur de ces changements»
15h34
Et le millefeuille territorial dans tout ça?
Manuel Valls évoque une réforme en quatre temps inspirée du rapport Raffarin. Il propose de réduire de moitié le nombre de régions dans l'Hexagone.
15h29
Comment faire 50 milliards d'économies.
Le déficit est à 4,3% du PIB en 2013. Nous allons poursuivre ce redressement. Je vous propose ce changement de rythme. 50 milliards d'euros d'économies sur trois ans. L'effort sera, doit être partagé par tous. L'Etat et ses agents en prendront la plus grande part. 10 milliards proviendront de l'Assurance maladie. 10 milliards des Collectivités locales. 19 milliards viendront de l'Etat.
15h27
Réduire de 30% notre consommation d'énergies fossiles... ... d'ici 2030. La loi sur la transition énergétique sera soumise au Parlement avant l'été. Un geste clair envers les écologistes...
15h20
Rien ne peut se faire sans le Parlement.
Manuel Valls présente donc le détail du pacte. D'abord, il y a le coût du travail. Il doit baisser. C'est un des leviers de la compétitivité. Nous porterons les allégements du coût du travail à 30 milliards d'ici à 2016.
Au niveau du SMIC, les cotisations patronales à l'Urssaf seront supprimées au 1er janvier 2015. Voilà la véritable révolution. Première annonce!
15h18
Il engage la confiance sur le pacte de responsabilité
L'idée du pacte de responsabilité est simple : «chacun doit s'engager pour l'emploi. Les divergences d'intérêts existent. Il faut les dépasser. C'est ça la modernité. Il faut donner corps à ce pacte. Le Président avait indiqué le 14 janvier que le gouvernement engegerait sa responsabilité sur ce pacte. C'est ce que je fais devant vous.»
Il y aura d'autres votes, d'autres débats. Au début de l'été, un projet de finances rectificative.
15h15
«Nous devons aller à l'essentiel... ...et l'essentiel, c'est la France. Nous devons rendre la force économique. Il faut produire en France pour faire reculer le chômage. C'est le but du pacte de responsabilité.»
15h09
«La première chose que je dois aux Français, c'est l'efficacité».
«Le seconde chose, c'est la sincérité. Je crois que nous n'avons pas donné assez de sens aux efforts et aux sacrifices que les Français consentent depuis des années.» Manuel Valls prend un ton plus grave.
15h01
Manuel Valls prend la parole.
«Trop de souffrance, pas assez d'espérance, telle est la situation de la France, attaque Manuel Valls. Les Français attendent beaucoup de nous. Mon devoir est de se hisser à la hauteur de leurs espérances. Par leur vote, ils ont dis leurs doute, leur mécontentement et parfois leur colère. Ils ont dit leur peur de l'avenir. Et puis il y a aussi cette exaspération quand, à la feuille de paye trop faible, s'ajoute la feuille d'impôts trop lourde.» Premiers remous dans les rangs de la droite.
15h00
Claude Bartolone ouvre la séance.
Les députés se lèvent et applaudissent chaleureusement. «La séance est ouverte, annonce le président de l'Assemblée. La parole est à M. le Premier ministre.»
14h57
Manuel Valls a fait son entrée dans l'hémicycle.
Le Premier ministre s'est assis à côté de Ségolène Royal.
Et Valls fait sont entrée, assis à côté de Royal #quelretour #DirectAN pic.twitter.com/hKn4KsRUEa
— David Perrotin (@davidperrotin) 8 Avril 2014
12h45
Valls prévoit un budget rectificatif 2014 avant l'été
Manuel Valls, a annoncé ce matin aux députés socialistes qu'il présenterait un budget rectificatif pour 2014 avant l'été, selon plusieurs d'entre eux. Ce projet de loi de finances rectificative (appelé aussi collectif budgétaire) interviendrait en juin, selon François Loncle, tandis qu'Elisabeth Guigou a parlé d'une présentation «avant l'été».
Le budget rectificatif s'intègrera dans le dispositif du pacte de responsabilité, dont Manuel Valls dévoilera des «éléments forts et précis» lors de sa déclaration, et concernera aussi les économies à opérer dans les finances publiques , selon le rapporteur général du Budget, Christian Eckert.
Le Pacte de responsabilité porte sur une baisse du coût du travail proposée début 2014 aux entreprises par le président François Hollande. Il sera complété par un pacte de «solidarité» destiné à donner un peu de pouvoir d'achat aux Français, via sans doute une baisse des cotisations sur les bas salaires compensée par une suppression de la Prime pour l'emploi (PPE).
Manuel Valls est aussi attendu, notamment par l'opposition, sur le détail des 50 milliards d'euros d'économies promises d'ici à 2017 sur les budgets de l'Etat (17 mds EUR), de la Sécurité sociale (23 mds) et des collectivités (10 mds).