UMPVIDEO. La presse tombe sur le très gauche Jean-François Copé

VIDEO. La presse tombe sur le très gauche Jean-François Copé

UMPLes journaux réagissent mardi matin aux attaques de Jean-François Copé contre les «méthodes dignes de l'Inquisition» de la part de «certains organes de presse»...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La contre-attaque de Jean-François Copé sur le thème de la «transparence» financière après sa mise en cause dans Le Point n'a pas convaincu la presse de mardi qui pointe l'isolement du président de l'UMP.

Accusé d'avoir favorisé des proches au détriment des finances de l'UMP, Jean-François Copé a dénoncé lundi les «méthodes dignes de l'Inquisition» de la part de «certains organes de presse». Riposte immédiate dans les éditoriaux du lendemain.

Le Figaro, sous la plume d'Yves Thréard, étrille un «discours mal ajusté, des arguments inappropriés. Avec des mots parfois exagérés et des propositions qui traduisent plus une fébrile improvisation qu'une mûre réflexion». Dominique Quinio, dans La Croix, s'interroge «sur l'efficacité d'une colère qui promet la clarté personnelle, tout en jetant une suspicion générale sur les autres, politiques ou médias».

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«Un homme seul»

«Avec son appel véhément au tous derrière moi », Jean-François Copé a «maladroitement alimenté l'affligeante rengaine du tous pourris », juge Jacques Camus (La Montagne). Pour L'Est républicain et Alain Dusart, «il escamote les critiques, se caricature lui-même et propose une transparence - qui existe déjà».

«Jean-François Copé n'a, surtout, rien prouvé hier», constate Laurent Bodin dans L'Alsace. Car «on attendait une réponse. Autre chose qu'une posture facile de victime sur le thème archi éculé de la chasse à l'homme par les médias prédateurs», tonne Eric Dussart dans La Voix du Nord. Jean-Claude Souléry (La Dépêche du Midi)retient «l'impression diffuse d'une exagération permanente, comme on le dit d'un comédien qui en fait trop».

Dans Le Journal de la Haute-Marne, Patrice Chabanet a surtout remarqué «que le patron de l'UMP était bien seul dans sa défense». «Jean-François Copé est un homme seul. Il n'a plus d'image, plus de popularité et plus d'amis», tacle Cécile Cornudet dans Les Echos.