VIDEO. Finkielkraut veut bouter les nouvelles technologies hors de l'école
POLITIQUE•Le philosophe était invité à «débattre» jeudi matin à l'occasion des «petits-déjeuners inattendus» à l'UMP...A. S. et Thomas Lemoine à la vidéo
Avoir un moment d’échanges avec une personnalité qui n’est pas issue de ces rangs. C’est le concept qu’a lancé l’UMP avec ses «petits-déjeuners inattendus» dont le premier se tenait jeudi au siège du parti avec, comme invité, le philosophe Alain Finkielkraut, auteur de L’Identité malheureuse (éd. Stock).
Ce qui s’est transformé en réalité en conférence magistrale devant plusieurs centaines de militants et sympathisants n’avait rien d’inattendu dans son contenu. Alain Finkielkraut a développé sa vision d’une France victime de la «sécession culturelle» des étrangers ou des Français d’origine étrangère. Se défendant de toute «nostalgie», l’écrivain a défendu l’«assimilation», la vision française de la laïcité différente de l’Anglo-saxonne et a plaidé en faveur d’une réduction des flux migratoires.
Vidéo: Thomas Lemoine
Seul moment, léger, de contradiction: le président de l’UMP Jean-François Copé a regretté le rejet d’Alain Finkielkraut des nouvelles technologies. Selon lui, leur intrusion à l’école et la «connexion permanente» qui en découle sont opposés au concept même de «culture». «Ne peut-on pas défendre nos idées tout en réfléchissant à la façon de se connecter avec eux [les jeunes connectés]? C’est le chaînon manquant de, non pas votre, mais notre réflexion», a observé le député-maire de Meaux.
Seraient dans la boucle pour les prochains petits-déjeuners inattendus, Daniel Cohn-Bendit et l’agriculteur-philosophe Pierre Rabhi. Des profils plus inattendus rue de Vaugirard.