Dix minutes de discours ramassé, prononcé tambour battant, devant un fond vert présentant l’entrée de l’Elysée, et non pas dans un salon tout en dorures. Les vœux de François Hollande pour 2014 ont montré un Président combatif, même s’il est longuement revenu sur les difficultés de 2013 et notamment sur le fait que «la crise était plus longue, plus profonde que nous ne l’avions nous-mêmes prévu». Il a aussi concédé que les impôts étaient parfois «trop lourds».

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Et pour 2014? Peu d’annonces, si ce n’est un pacte de responsabilité proposé aux entreprises pour avoir plus d'embauches et plus de dialogue social. Et trois chantiers: la lutte contre le chômage, la priorité donnée à l’éducation et la transition énergétique.

«C’est une chance d’être français dans le monde d’aujourd’hui»

François Hollande a aussi voulu insister sur la grandeur de la France, son action en faveur de la paix en Afrique, notamment, mais aussi sur sa capacité d’invention et d’innovation. «Plus que jamais, il faut aimer la France. Rien n'est pire que le dénigrement de soi, a martelé François Hollande, rappelant que «c’est une chance d’être français dans le monde d’aujourd’hui.»

Enfin, ce qui fait écho aux récentes polémiques, notamment autour de Dieudonné, François Hollande a rappelé les valeurs de la République: «Je serai intransigeant face à tout manquement, face au racisme, face à l'antisémitisme, face aux discriminations. La République, elle n'est pas négociable.»