Pendant une heure et demie, François Hollande s’est frotté, ce mardi soir, à l’exercice du bilan et des questions des journalistes.

Reconnaissant que «tout a été dit», le président Hollande a cependant ajouté que «tout n’a pas été tenté», avant de préciser une stratégie de «reconquête» dirigée «contre le chômage» et vers «la justice». Niant un «tournant» dans sa politique avec l’augmentation de la TVA et le plan de compétitivité, le chef de l’Etat a expliqué son devoir de «faire des choix, parfois périlleux» et sa volonté d’être un président qui «mobilise».

Pas de référendum sur le droit de vote des étrangers

Sur le droit de vote des étrangers, François Hollande a soutenu être décidé à attendre que la majorité des trois cinquièmes soit constituée au parlement, écartant la possibilité, à l’heure actuelle, d’un référendum. En réponse à une question les gaz de schistes, il a réaffirmé son opposition à la fracturation hydraulique.

Rappelant la force de la relation franco-allemande, il a précisé qu'entre lui et Angela Merkel, «personne ne fait la leçon à personne». Sur le plan international, il a reconnu «la Coalition nationale syrienne comme seule représentante» de la Syrie.

>> Qu’avez-vous retenu de l’intervention de François Hollande face à la presse? Etes-vous rassuré par ce premier grand oral? Certaines mesures ont-elles attiré votre attention? Certaines réponses vous ont-elles choqué? Selon vous, le chef de l’Etat a-t-il réussi sa conférence de presse?

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