«Il y aura la réforme du collège, il y aura la réforme du lycée, il y aura la réforme des temps scolaires pour les collégiens et pour les lycéens», a promis dimanche Vincent Peillon sur France 2. «On est déjà allé très vite mais il faut se donner plus de temps», a expliqué le ministre de l'Education en réponse à l'écrivain Alexandre Jardin, qui l'accusait d'avoir reculé sur sa volonté de raccourcir les vacances scolaires et de s'être «fait bloquer» par «les marchands de ski» et les «lobbys».

«On commence par le début, l'école élémentaire, (...), on va continuer avec le collège.» Concernant la réforme du collège, le ministre de tutelle a précisé qu'«il faudra garder le collège unique, parce qu'il y a un paradoxe, c'est que tous les systèmes qui arrivent précisément à permettre aux gamins de réussir, (...) c'est ceux qui gardent le tronc unique le plus longtemps possible. Et c'est à l'intérieur du tronc unique qu'il faut introduire des différenciations.»

La logique d'un socle commun de compétences et de connaissances pour tous les élèves jusqu'à la fin du collège divise les syndicats. Elle est notamment rejetée le SNES, le principal syndicat d'enseignants du secondaire.