Congrès du PS : Le Désir du combat ?
POLITIQUE•Lors de leur congrès les socialistes se sont interrogés sur le rôle de leur parti...Matthieu Goar, à Toulouse
De notre envoyé spécial à Toulouse
Rien de tel qu’une bonne réunion de famille pour oublier les tracas du quotidien. Surtout quand les invités ne se déchirent pas autour du dessert comme ce fut le cas lors du congrès fratricide de Reims en 2008. «A Toulouse, il ne se passe rien, me disent des journalistes. Si rien, ça signifie pas de disputes, pas de conférences de presse où les flashs crépitent et bien j’en suis très heureux», a lancé Benoît Hamon, l’un des nombreux ministres venus parler devant les délégués des fédérations.
Alors Toulouse, un congrès pour rien? Pas vraiment. D’abord parce que les socialistes se sont remobilisés autour de leur Premier ministre Jean-Marc Ayrault chahuté par une droite qui l’accuse d’amateurisme après l’épisode de la loi sur le logement social. Dans une opération rondement menée, pas un ministre n’a oublié de soutenir son chef de gouvernement. «Je suis fier d’être ton ministre», a lâché le «vice-président» Manuel Valls.
>> Voir l'article: Le parti fait bloc derrière Jean-Marc Ayrault
Harlem Désir promet la parité au sien des instances
Mais les socialistes ont surtout eu l’occasion de s’interroger sur le rôle de leur parti au sein de la majorité. «Depuis de longs mois, le parti a été inaudible, atone. Il a manqué au dispositif de la majorité et il est temps de revenir au combat», confie un proche de Martine Aubry, l’ancienne Première secrétaire qui a fait des adieux très politiques. «Ne cédons pas à la tentation d’haranguer le gouvernement. Arrêtons de parler dans la presse, les Français n’y comprennent plus rien. Ils ont besoin de nous voir comme un seul bloc», explique-t-elle, avant de lâcher : «Il faut travailler sur les sujets de demain.»
>> Les adieux de Martine Aubry
Un boulot qui revient à Harlem Désir, le Premier secrétaire, et aux nouvelles instances que se sont choisis les socialistes après de longues tractations entre ministres, aubrystes et la gauche du PS. Selon plusieurs dirigeants rencontrés, le PS doit mener la bataille idéologique sur des sujets épineux comme le droit de vote des étrangers ou le mariage homosexuel. Quitte à presser l’exécutif, comme l'a fait Ségolène Royal, vendredi. «A tous ceux qui prédisent ou qui redoutent un parti-godillot, je dis : vous allez être surpris», a lancé l’ancien président de SOS Racisme, acclamé lors de son discours de clôture pendant lequel il a promis la parité au sein des instance et évoqué son envie de voir se concrétiser un projet de loi sur l’égalité salariale. Resta à savoir maintenant si le PS de Désir arrivera à trouver son espace médiatique, entre les ministres, l’Assemblée et l’Elysée.
Un boulot qui revient à Harlem Désir, le Premier secrétaire, et aux nouvelles instances que se sont choisis les socialistes après de longues tractations entre ministres, aubrystes et la gauche du PS. Selon plusieurs dirigeants rencontrés, le PS doit mener la bataille idéologique sur des sujets épineux comme le droit de vote des étrangers ou le mariage homosexuel. Quitte à presser l’exécutif, comme l'a fait Ségolène Royal, vendredi. «A tous ceux qui prédisent ou qui redoutent un parti-godillot, je dis : vous allez être surpris», a lancé l’ancien président de SOS Racisme, acclamé lors de son discours de clôture pendant lequel il a promis la parité au sein des instance et évoqué son envie de voir se concrétiser un projet de loi sur l’égalité salariale. Resta à savoir maintenant si le PS de Désir arrivera à trouver son espace médiatique, entre les ministres, l’Assemblée et l’Elysée.
Un boulot qui revient à Harlem Désir, le Premier secrétaire, et aux nouvelles instances que se sont choisis les socialistes après de longues tractations entre ministres, aubrystes et la gauche du PS. Selon plusieurs dirigeants rencontrés, le PS doit mener la bataille idéologique sur des sujets épineux comme le droit de vote des étrangers ou le mariage homosexuel. Quitte à presser l’exécutif, comme l'a fait Ségolène Royal, vendredi. «A tous ceux qui prédisent ou qui redoutent un parti-godillot, je dis : vous allez être surpris», a lancé l’ancien président de SOS Racisme, acclamé lors de son discours de clôture pendant lequel il a promis la parité au sein des instance et évoqué son envie de voir se concrétiser un projet de loi sur l’égalité salariale. Resta à savoir maintenant si le PS de Désir arrivera à trouver son espace médiatique, entre les ministres, l’Assemblée et l’Elysée.